La 13e édition du festival Ciné Droit Libre s’est ouverte le samedi 9 décembre à Ouagadougou, sous la présidence de l’artiste rappeur sénégalais, Didier Awadi. A cette occasion, le journal l’Indépendant de Norbert Zongo a été ressuscité…
Du 9 au 16 décembre 2017, Ciné Droit Libre a lieu sous le thème : « Migrations : loin de chez moi ? » Selon la coordination, ce thème questionne sur les enjeux des flux migratoires, aussi bien sur les migrants, que sur leurs pays d’origines et de destination.
Avant les allocutions d’ouverture des personnalités, deux reportages sur les migrants ont été projetés. Le premier traite de la traversée du Sahara par des Africains pour atteindre l’Europe par le biais de la Libye. Le second, il s’est agi de deux jeunes ivoiriens qui ont réussi à partir en France mais le rêve est devenu un cauchemar.
Le coordonnateur général du festival, Abdoulaye Diallo, a indiqué que le choix du thème de cette édition est retenu bien avant et « l’actualité a fini par leur donner raison finalement ». Il a fait savoir qu’il est prévu des films qui retracent spécifiquement la vie des migrants.
Pour cette 13e édition, les innovations sont : le projet Dessinons la paix et la démocratie pour faire la promotion de la paix et la démocratie à travers la formation de jeunes au dessin de presse, le « Passeport ciné sans frontières » qui va permettre aux élèves et étudiants qui vont visionner au moins cinq films de gagner des lots, et la Caravane itinérante qui va sillonner les quartiers populaires pour la sensibilisation sur la thématique de cette édition.
La dernière des innovations de cette année, le journal du festival est dénommé « L’Indépendant », en hommage à Norbert Zongo. A en croire le président de Semfilms par ailleurs membre de la coordination générale du festival, Luc Damiba, le journal est vendu à 200 francs l’unité et l’argent récolté sera renversé à la famille Zongo à Koudougou pour les funérailles. Une minute de silence a été observée pour la mémoire de la mère de Norbert Zongo, décédée le 30 novembre dernier.
Par Boureima DEMBELE
