L’acteur émérite français, Jean-Paul Belmondo, s’est éteint le lundi 6 septembre 2021 à l’âge de 88 ans, à Paris, rapportent des médias. Cet acteur cascadeur a tourné dans près d’une centaine de films et une trentaine de pièces théâtrales.
Le monde du cinéma français est en deuil à l’annonce de la mort de Jean-Paul Belmondo. Le monstre sacré du film français est décédé à l’âge de 88 ans ce lundi. Diminué depuis 2001 par un AVC, Jean-Paul Belmondo avait du mal à se déplacer et à s’exprimer.
D’après son avocat, Maître Michel Gofest, « il était très fatigué depuis quelque temps. Il s’est éteint tranquillement » chez lui à son domicile, a annoncé son avocat ce lundi.
Le président français, Emmanuel Macron, a rendu hommage à ce géant du cinéma. « Il restera à jamais Le Magnifique. Jean-Paul Belmondo était un trésor national, tout en panache et en éclats de rire, le verbe haut et le corps leste, héros sublime et figure familière, infatigable casse-cou et magicien des mots. En lui, nous nous retrouvions tous », a-t-il écrit sur son compte tweeter.
La ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, Elisabeth Moreno, a estimé quant à elle que Belmondo est « le visage de la France, éternel ». Elle a adressé ses « pensées émues à ses proches ».
Jean-Paul Belmondo a joué dans son premier film le 17 août 1959 dans « A bout de souffle » à l’âge de 26 ans à l’époque.
Reconnu comme un acteur incontournable du septième art français, Jean-Paul Belmondo n’a toutefois pas beaucoup de prix à son actif. Il a toutefois remporté le César du meilleur acteur en 1989 pour son interprétation dans Itinéraires d’un enfant gâté. Cependant, contre toute attente, l’acteur a refusé le prix… dès sa nomination. Il a en effet expliqué à cette occasion que les César ne l’intéressaient pas.
En 2016, Jean-Paul Belmondo a reçu un Lion d’or et 2017 un César d’honneur pour l’ensemble de ses œuvres cinématographiques et théâtrales. Une Palme d’honneur à Cannes lui a été également décernée en 2011 pour l’ensemble de sa carrière.
Par Bernard BOUGOUM
