A Ouagadougou tout comme dans la plupart des villes du Burkina Faso, la circulation grouille de monde à certains moments de la journée, dites heures de pointe, si fait que la réguler devient l’option la plus judicieuse afin d’éviter ou du moins atténuer les nombreux cas d’accidents au quotidien.
Ce travail de régulation est assuré par des policiers dont le sens de la responsabilité et du travail bien fait est élevé et salué par de nombreux usagers. Cela constitue en soi une noble chose à reconnaître à sa juste valeur. Ce sont des agents qui travaillent selon une conscience professionnelle aiguë. Malheureusement, comme toujours, il y a dans les rangs des brebis galeuses. Il existe, en effet, aussi bien dans la Police nationale que dans la Police municipale, des agents qui font du racket. » Ces mauvais élèves de la bande » abusent simplement de leur pouvoir. C’est-à-dire qu’ils vous accusent à tort d’avoir brûlé le feu, cas le plus courant, ou de toute autre infraction.
Le pauvre usager, de bonne foi, se retrouve donc avec sa parole contre celle d’un agent « véreux », dont le seul vouloir est de dépouiller son vis à vis. Comme il représente malheureusement l’autorité, il va user de ce titre pour avoir raison sur le pauvre usager. C’est de l’abus de pouvoir. Malheureusement, ce sont des pratiques qui courent dans nos villes et sur les routes nationales. Stop à ces pratiques, stop à ces abus de pouvoir qui ne sont pas les bienvenus dans un pays en proie à une crise sécuritaire et sociale et où l’on a besoin de cultiver une confiance entre populations et Forces de défense et de sécurité. Alors changeons un jour!
Siaka CISSE (Stagiaire)