Le port de Anvers-Bruges a organisé, le jeudi 26 septembre 2024 en Belgique une table ronde qui a permis au gotha des investisseurs belges et aux acteurs de l’économie africaine en vue d’intensifier les opportunités d’affaires. Le directeur général des Douanes du Burkina Faso, Adama Ilboudo a représenté notre pays à ce rendez-vous du Club Afric qui promet la rupture.
Une nouvelle page du partenariat Afrique-Europe s’est ouverte. En Belgique, la communauté des hommes d’affaires s’organise en vue de tisser de nouvelles coopérations avec le continent noir. Le club Afric est né dans ce cadre. « L’Afrique, avec son grand potentiel de croissance économique et commerciale, est un partenaire commercial crucial pour le port d’Anvers-Bruges. Le Club Afric souhaite connecter la communauté portuaire aux différentes parties prenantes qui font des affaires avec l’Afrique » a expliqué le directeur général du Port d’Anvers-Bruges International, Kristof Waterschoot. Le club a fait salle comble pour sa toute première activité.
Prenant la parole à cette tribune, l’Ambassadrice de la Namibie en Belgique, Mekondjo Kaapanda-Girnus a salué la création de cette tribune. Elle fait remarquer que dans un environnement mondial en pleine mutation, il est plus que jamais l’heure de redéfinir les contenus et les formes de coopération Sud-Nord. Le club Afric inscrivant son approche dans un sens où les partenariats économiques se négocient ou se tissent directement entre les acteurs économiques répond à cette aspiration. Ce nouvel instrument se veut donc une rupture dans les relations qui ont toujours caractérisé les rapports de l’Afrique et l’Europe.
Le club Afric annonce qu’il se mettra en marge des coopérations bilatérales avec leurs lots de distorsions pour rechercher le gain d’accord partie des acteurs directs. Les investisseurs belges visiblement séduits par les offres africaines voulaient s’assurer du niveau de sécurité des éventuels investissements. Répondant à cette attente, le Directeur général du terminal à conteneurs de Lomé, Rachid Baho a fait un exposé par lequel il lève tout équivoque. Pour sa part, le Directeur général des Douanes du Burkina Faso dit être sorti de cette rencontre pleinement satisfait.
« Le narratif des partenaires de l’Afrique a nettement changé. Et cela est encourageant. L’Afrique recouvre une respectabilité. Deux acteurs économiques qui entrent en contact pour définir le cadre de leurs échanges est une formule qui permet d’éviter les abus. Nous sommes venues observer. Nous attendons maintenant que les bonnes intentions se traduisent en réalités économiques au grand bonheur de nos populations » a soutenu Ilboudo Adama. En marge de la rencontre, le DG a eu de nombreux échanges « B to B » qui augurent de bonnes perspectives.
Jérémie NION
Attaché de presse à Bruxelles