Le parti Progressistes Unis pour le Renouveau (PUR), à travers son premier responsable, Justin Somé, s’est invité ce samedi 13 octobre 2018, dans le débat concernant le nouveau code électoral au Burkina. Pour cette formation politique, «il y a déjà un plus dans l’adoption» de ce texte, qui est le fait de «permettre aux Burkinabè de l’extérieur de pouvoir voter».
Le président du PUR a indiqué, face à la presse, que «ce qui reste c’est de travailler à ce qu’ils (les Burkinabè de l’extérieur) puissent vraiment exprimer leurs voix dans le choix du président de ce pays». Pour M. Somé, l’adoption du code électoral est «déjà un pas» car «il y a trente ans» le vote de la diaspora «n’a jamais été concrétisé».
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Se démarquant de ceux qui rejettent le code électoral, notamment pour ce qui concerne les documents de votation, le PUR a soutenu qu’il est «important de penser avoir un fichier sécurisé» et «l’instrument qui a été utilisé pour qu’on ait un fichier sécurisé c’est l’ONI (Office national d’identification)», notant que le combat qu’il faut mener maintenant, c’est «de se battre pour que ces documents (le passeport et la Carte nationale d’indentification burkinabè) soient accessibles».
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Selon le président du PUR, Justin Somé, «il est important, quand même, que les Burkinabè de l’étranger puissent faire un effort pour leur pays» en cherchant à entrer en possession des documents de votation. «Nous interpellons le gouvernement pour qu’il fasse en sorte que l’accessibilité (des pièces retenues) soient une réalité», a conclu M. Somé.
Depuis l’adoption du nouveau code électoral, des voix se sont levées pour s’opposer à son application.
Par Daouda ZONGO