La Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation nationale (CODER) a procédé, ce 10 mars à Ouagadougou au changement de président comme elle le fait à chaque trimestre. Et le choix s’est porté sur le président du parti Les Républicains, Amadou Traoré.
«Mon mandat sera placé sous le signe de la sensibilisation». C’est, entre autres, les premiers mots prononcés par le nouveau président de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation nationale (CODER), porté à la tête selon l’organisation que s’est imposée la structure qui astreint à un mandat de trois mois.
Après la passation de charge, les premiers responsables de la CODER ont fait un exposé de leur projet sur la réconciliation. Il ressort que dans le mémorandum où est consigné la vision de la CODER, l’intention est de fournir une contribution à la réflexion sur les causes profondes du mal-être des Burkinabè. Dans cette logique, les membres de la Coalition ont la conviction que la justice n’est pas incompatible avec la réconciliation.
Mais, à leur point de vue, cette réconciliation va au-delà des questions judiciaires. Et du reste, ont-ils défendu, la justice classique ne pourra pas régler tous les problèmes dont souffre le Burkina Faso.
Pour le faire, elle peut prendre du temps, énormément de temps de sorte que les dégâts seront faits avant qu’elle aboutisse. Voilà pourquoi, ils préconisent une justice transitionnelle.
Par Boureima DEMBELE