Le Collectif Dignité et Liberté pour Safiatou Lopez a, au cours d’une conférence de presse ce 5 décembre à Ouagadougou, déploré le fait que «présentement, elle se déplace en fauteuil roulant, parce qu’elle ne peut pas se tenir debout », et pourtant ses demandes de liberté provisoire ont été refusées.
« Présentement, elle se déplace en fauteuil roulant, parce qu’elle ne peut pas se tenir debout », c’est ainsi que les membres du Collectif Dignité et Liberté pour Safiatou Lopez ont parlé de la situation de celle qu’ils présentent comme une « prisonnière politique ».
Représenté par Siaka Coulibaly et Abraham Badolo, le Collectif a fait savoir que ce sont trois demandes de liberté provisoire qui ont été « infructueuses ».
Les raisons avancées, selon les animateurs de la conférence de presse, sont, entre autres, pour la « propre sécurité » de Safiatou Lopez et aussi pour éviter la « subornation de témoins ».
Pour ce qui sont des charges contre Lopez, Siaka Coulibaly et Abraham Badolo ont fait savoir que de supposée tentative de faire libérer des détenus de la Maison d’arrêt et de Correction des Armées (MACA), et « tentative de déstabilisation », la mise en cause est à ce jour accusée de « supposés liens avec des terroristes ».
Et pourtant, à en croire les membres du Collectif, « rien n’a avancé dans la procédure ».
Par Boureima DEMBELE