La Commission tripartite Burkina-Mali et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) se sont réunis le vendredi 14 septembre 2018 à Ouagadougou. Cette rencontre a pour but de faire le point de la mise en œuvre des accords entre les trois parties sur le rapatriement des réfugiés maliens vivant au Burkina Faso.
Ils sont plus de 24 000 réfugiés résidant majoritairement dans la région du Sahel et dans les camps de Goudebou et de Mentao. Cette rencontre permettra aux experts d’évaluer la situation des réfugiés maliens vivant au Burkina Faso, afin de créer les conditions nécessaires à leur retour dans la dignité et la sécurité.
Selon le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Seydou Sinka, après sept années de séjour au Burkina, il est temps pour les parties de réfléchir sur les stratégies à mettre en place, afin que les réfugiés puissent se prendre en charge. Il réaffirme la volonté du gouvernement burkinabè à respecter ses engagements internationaux et particulièrement en matière de protection des réfugiés.
« Notre rôle est d’accompagner le gouvernement burkinabè à accueillir, assister et protéger les réfugiés maliens qui se retrouvent sur notre sol. Même cette année, nous avons encore reçu des réfugiés. Ce qui est encourageant, c’est de voir qu’il y a aussi des familles qui sont déjà rentrées. On essaie aussi des projets d’autonomisation afin qu’ils ne deviennent pas des fardeaux et pour qu’ils puissent vivre en cohésion avec les communautés locales », a indiqué, représentante de HCR au Burkina Faso, Ioli Kim Yaci.
La délégation malienne représentée par Salifou Maïga a souligné que beaucoup d’efforts sont consentis pour un retour adéquat des réfugiés dans leur Patrie. Il a réitéré sa gratitude au peuple burkinabè et au HCR qui n’ont ménagé aucun effort pour les accompagner.
Rappelons que tout ce processus de rapatriement n’est pas une obligation. Elle est volontaire pour tous les réfugiés.
Par la RTB