La Direction de Communication et de Presse Ministérielle (DCPM) du département de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, a indiqué ce mercredi 8 août 2018 à Wakat Séra qu’« il n’y a pas de problème » pour l’organisation des concours directs de 2018 au Burkina. A en croire cette source qui veut rassurer les milliers de candidats qui s’impatientent, selon certains, relativement à la programmation des concours, « au plus tard la semaine prochaine, il y aura un calendrier fixe» pour les différentes évaluations dans le pays.
Les postulants des concours directs notamment de la session de 2018 sont dans l’attente des programmations des recrutements. En effet, ces dernières années, à cette date, les candidats qui caressent le rêve de faire carrière dans l’Administration publique, s’affairent pour les compositions dans les différents jurys dans lesquels ils ont été répartis. C’est ce qui justifierait l’impatience de certains candidats et même la crainte pour d’autres qui estiment qu’il y a peu-être des problèmes qui bloquent.
« Pour l’organisation des concours, il y a une cellule qui travaille actuellement là-dessus et donc probablement d’ici la fin de la semaine, on pourra avoir un calendrier fixe », a rassuré la direction de communication du MFPTSS qui a expliqué que le comité d’organisation des concours professionnels et directs, dirigé et piloté par le secrétaire général du ministère, veut mettre les petits plats dans les grands pour « le bon déroulement » des tests.
Le travail qui est en train d’être fait par la cellule des concours vise à « confirmer les différents numéros des récépissés », a laissé entendre la direction de communication du ministère de la Fonction publique qui a annoncé qu’ « il y a même un communiqué qui sera publié dans les quotidiens de demain » pour rassurer les candidats.
« Il n’y a pas de problème particulier. Tout va normalement. On prend seulement le soin de tout contrôler », a insisté la DCPM qui justifie cet état de fait qualifié de retard par les candidats notamment des étudiants qui se disent lassés d’attendre car ayant fait leur programme des vacances en fonction des concours, par les changements à la tête de chaque ministère intervenu début février dernier.
Pour la DCPM, « chaque ministre aussi a sa méthode de contrôle et donc il ne suffit pas d’accélérer le processus et aller encore tomber dans des erreurs », fait que les candidats seraient les premiers à condamner avec vigueur.
Par Bernard BOUGOUM
