Le Syndicat national des chauffeurs de la Fonction publique et du parapublic du Burkina Faso (SYNACFPPB) a tenu une rencontre, ce samedi 8 septembre 2018, à Ouagadougou, au cours de laquelle il a fait le bilan de la conférence nationale sur la rémunération des agents de la Fonction publique.
Du 12 au 14 juin 2018, Ouagadougou a abrité la conférence nationale sur la rémunération des agents de la Fonction publique. Une conférence à laquelle a pris part cinq (05) centrales syndicales dont le Syndicat national des chauffeurs de la Fonction publique et du parapublic du Burkina Faso (SYNACFPPB). C’est à la suite de cette conférence qu’il a tenu une rencontre pour rendre compte de ladite conférence à ses partisans, ce samedi 8 septembre 2018.
Selon le rapporteur de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), Steve Biko Da, avant la tenue de la conférence, les cinq centrales syndicales conviées ont a priori fait des propositions basées sur la rémunération, la rationalisation des dépenses publiques et l’augmentation des ressources internes. Il note toutefois qu’à la sortie de cette conférence certaines de leurs propositions ont été retenues.
Il s’agit de : la proposition relative à l’adoption d’un seul statut pour tous les travailleurs suivant le principe à diplôme égal salaire égal, la revalorisation des salaires agents de la Fonction publique, mettre fin au traitement au cas par cas, la lutte contre la corruption, la réduction du train de vie de l’Etat.
Le représentant du Ministre de la Fonction publique a salué l’initiative. De plus il a assuré que les différentes propositions sont en cours de mise en œuvre. Il a par ailleurs confié que d’ici le 30 septembre, la Commission en charge du document issu de la conférence, dont il est membre, déposera un projet de loi portant réglementation des principes fondamentaux de la Fonction publique au parlement.
Il a par ailleurs rapporté que la conférence a décidé que les ‘’forces vives’’ de la nation puissent engager par elles-même les mesures idoines et nécessaires à la mise en œuvre de cette réforme.
Par Alimatou SENI (Stagiaire)