Accueil Politique Congrès de l’UPC: les députés frondeurs ne sont pas persona non grata

Congrès de l’UPC: les députés frondeurs ne sont pas persona non grata

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Adama Sosso, président du comité national d'organisation du congrès de l'UPC en chemise blanche

Les députés frondeurs de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) peuvent prendre part au deuxième congrès ordinaire du parti qui se tiendra du 20 au 22 juillet 2018 à Ouagadougou, sans poser de préalable car le parti «n’a pas de condition à recevoir» d’eux «avant leur participation», selon Adama Sosso, président du comité national d’organisation, face à la presse ce lundi 16 juillet 2018.

«Les députés frondeurs eux-mêmes disent à longueur de journée qu’ils sont UPC (…) Tous les députés sont membres du congrès, donc ça ne posera aucun problème si un député qui estime qu’il est de l’UPC qu’il soit frondeur ou pas vienne participer» au congrès, a confié M. Sosso.

Pour le président du comité national d’organisation du congrès, les membres du parti n’ont «pas de condition à recevoir avant leur participation». «On ne peut pas nous dire : Nous allons venir à condition qu’on assure notre sécurité», a soutenu Adama Sosso, réagissant à la doléance de Daouda Simboro, député frondeur. Selon lui, on n’a «pas besoin de sécurité pour que quelqu’un entre dans sa propre maison».

Le président du comité national d’organisation du deuxième congrès ordinaire du parti du leader de l’opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré, a fait savoir que la crise qui secouait sa formation politique est derrière eux. «Nous avons fait appel à des forces spéciales pour assurer la sécurité de tous les participants sans exception au congrès (et) celui qui pense qu’il est militant du parti, je ne vois pas pourquoi il va demander une protection pour venir à une réunion de son parti», a-t-il poursuivi.

Le deuxième congrès ordinaire de l’UPC se tient sous le thème : «UPC : stratégie pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité».

A ce congrès, il est attendu 5 000 participants qui viendront des 45 provinces du Burkina et de la quinzaine de pays où des militants sont organisés en fédération. Ces congressistes qui œuvreront à renouveler la composition des organes dirigeantes du parti, réfléchiront sur des thèmes qui permettront à l’UPC de conquérir le pouvoir lors des prochaines élections «afin de permettre au peuple burkinabè de vivre dans la paix, la cohésion sociale, la sécurité et la prospérité», a laissé entendre le président du comité national d’organisation du congrès, Adama Sosso.

Cinq sous thèmes sont prévus pour être traités dans le but d’outiller les militants et militantes. Il s’agit de «l’organisation, la structuration et l’administration du parti, les stratégies de développement des partenariats et alliances, le financement du parti et les stratégies de recrutement de relais locaux».

Par Daouda ZONGO