WASHINGTON, 25 avril 2018 – La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un crédit de 20 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) au profit du Burkina Faso, qui vient compléter les ressources déjà allouées au Programme régional d’infrastructure de communication pour l’Afrique de l’Ouest (WARCIP).
La première phase du programme, lancée en 2011, a bénéficié d’un financement de 19,4 millions de dollars dans la perspective d’accroître la couverture géographique de l’internet haut-débit et de réduire les coûts des services de communication sur le territoire. Le projet original est axé sur l’amélioration de la connectivité internationale via un réseau de fibre optique reliant Ouagadougou à la frontière avec le Ghana et la mise en place d’un partenariat public-privé pour l’exploitation des infrastructures de télécommunications connexes. Le financement additionnel apporté à ce projet continuera dans ce sens, avec en particulier le renforcement de l’intégration régionale via un raccordement avec le Bénin.
« Grâce à ce nouvel apport de fonds, les autorités du Burkina Faso vont pouvoir renforcer les infrastructures numériques pour améliorer la connectivité internationale. Cela contribuera ainsi à élargir la couverture internet à l’ensemble du territoire, tout en offrant à la population des services moins chers et de meilleure qualité. Il s’agit d’une étape essentielle pour le développement de l’économie numérique et du e-gouvernement, qui est appuyé notamment par le projet e-Burkina financé par la Banque mondiale » explique Charles Hurpy, chef de l’équipe du projet à la Banque mondiale.
Parallèlement à ce financement additionnel, la date de clôture du projet, initialement fixée au 30 septembre 2018, a été repoussée au 30 juin 2021.
« Ce financement additionnel au WARCIP- Burkina Faso devrait permettre d’améliorer la qualité du réseau internet au Burkina Faso mais également entre le Burkina et le reste du monde. En outre, nous espérons que ces ressources permettront de réduire le coût de la connectivité régionale et internationale », souligne Cheick Kanté, responsable des programmes de la Banque mondiale pour le Burkina Faso.
L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.