Les autorités maliennes de la Transition sont très observées par les Panafricains qui attendent des révélations sur les accusations portées contre la France, lors du Conseil de sécurité de l’ONU, le mardi 18 octobre 2022, en vue de permettre au secrétaire général des Nations Unies de présenter son rapport sur la situation du Mali, pour la période juin-septembre.
Et pour cause, au cours de cette rencontre, les représentants du colonel Assimi Goïta, devront apporter des preuves de leur accusation contre la France qui fournirait du matériel et des renseignements à des groupes armés terroristes au Mali.
Les Maliens et tous les Panafricains qui ne veulent plus être sous le joug de leur ancien colon, la France, souhaitent que les autorités maliennes, notamment le ministre des Affaires étrangères, fassent de grosses révélations contre leur « ancien maître », accusé de donner un coup de pouce aux terroristes qui terrorisent les pauvres populations.
En effet, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU le 15 août dernier, Abdoulaye Diop, disait avoir des preuves de leur accusation contre la France et souhaitait une rencontre du Conseil de sécurité de l’instance pour examiner le rapport.
A cette rencontre également, il sera débattu l’affaire à multiple rebondissements des 46 soldats ivoiriens qualifiés de «mercenaires » par les dirigeants de la Transition maliens.
Par Wakat Séra