Trois pays africains, dont la République démocratique du Congo (RDC) ont été élus, le mardi 8 octobre 2024, au sein du Conseil onusien des droits de l’Homme pour un mandat de trois ans malgré les critiques sur les violations des droits humains dans cet Etat d’Afrique centrale.
La République démocratique du Congo (RDC), l’Éthiopie ainsi que le Kenya ont fait, le mardi 8 octobre 2024, leur entrée au sein du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
Ainsi, avec 172 voix sur 190 votants, la RDC est de retour auprès du principal organe intergouvernemental onusien dédié aux questions des droits humains. Cela, après y avoir été élue en 2017.
Une élection qui n’a pas laissé indifférent le pouvoir de Kinshasa ainsi qu’à plusieurs organisations non gouvernementales.
En effet, si le gouvernement congolais considère cette entrée comme un moyen d’améliorer la situation des droits humains dans le pays, les organismes interétatiques pointent du doigt les arrestations arbitraires de militants, des opposants politiques ainsi que des conditions carcérales désastreuses dans ce quatrième pays le plus peuplé de l’Afrique et situé au cœur du continent.
«Les conditions de détention en République Démocratique du Congo se sont détériorées, avec des cas de torture et de violences sexuelles signalés dans les centres de détention gérés par les services de renseignement», a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk.
Outre ces trois pays africains rejoignant désormais le conseil onusien basé à Genève, deux autres, à savoir le Bénin et la Gambie ont été réélus pour un deuxième mandat de trois ans.
Également, la République tchèque, la Macédoine du Nord, la Bolivie, la Colombie, le Mexique, l’Islande, l’Espagne, la Suisse et le Qatar y ont été élus. Le début de mandat des nouveaux membres est prévu pour le 1ᵉʳ janvier 2025.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
