L’Etat algérien a fait, le lundi 8 février 2021, une réclamation dans laquelle, par le porte-parole du gouvernement, il a exigé de l’Etat français une « reconnaissance de ses crimes commis pendant la période coloniale ».
« La résistance de la France, à ne pas reconnaître ses crimes, a ses raisons. Elles sont connues de ceux qui ont la nostalgie du passé colonial et l’illusion de l’Algérie française », a déclaré le porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimmer, dans un entretien accordé au journal gouvernemental algérien.
Pour lui, « le criminel fait généralement l’impossible pour éviter d’admettre ses crimes, mais cette politique de fuite en avant ne peut pas durer ».
Par ailleurs, le porte-parole gouvernemental avait salué l’Etat français pour leur avoir remis les restes « de 24 résistants algériens tués au début de la colonisation ». Cependant, pour Ammar Belhimmer, « l’accomplissement moral le plus important est la reconnaissance des crimes coloniaux de la France ».
Ces propos interviennent, il faut le rappeler, après la publication du rapport de l’historien français Benjamin Stora, le 20 janvier dernier, sur la réconciliation mémorielle entre les deux pays.
Oumpounini MANDOBIGA (stagiaire)