La Russie mène, du jeudi 1er au mercredi 7 septembre 2022, sur son sol, de grandes manœuvres militaires avec des pays frontaliers et alliés de Moscou dont la Chine. Prévus dans l’Extrême-Orient du territoire russe, ces exercices conjoints surnommés «Vostok-2022» interviennent en plein conflit russo-ukrainien et inquiètent l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan), selon des médias occidentaux.
Pour la deuxième fois cette année, les Armées russe et chinoise participeront conjointement, du jeudi 1er au mercredi 7 septembre 2022, à des exercices militaires et ceux-là sur le sol russe, a annoncé la Voix de l’Amérique.
«Vostok-2022», est le nom donné à ces manœuvres conjointes qui doivent mener, à partir du jeudi 1er jusqu’au mercredi 7 septembre 2022, soit une semaine environ, les militaires de plusieurs pays frontaliers avec la Russie comme la Biélorussie ou encore des alliés de Moscou dont la Syrie, l’Inde et surtout la Chine.
Ces manœuvres sont organisées tous les quatre ans à la fin de l’été dans l’Extrême-Orient du pays. Pour l’année 2022, elles mobiliseront 50 000 soldats.
Ce rapprochement des Armées russo-chinoises inquiète considérablement les États-Unis et au-delà, l’ensemble des membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) qui estiment que cela met en danger la sécurité mondiale, a avancé la radio France Internationale (RFI).
En effet, aucun de ces pays prenant part aux exercices militaires conjoints n’a condamné l’intervention des troupes russes en Ukraine. Pour la Chine en particulier, ces opérations sont de la routine.
«L’objectif est de tester et d’améliorer la coordination stratégique et la confiance entre les forces armées des deux pays», a assuré le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Wu Qian.
En tout cas, Pékin affirme n’avoir apporté aucun soutien militaire à la Russie dans sa guerre en Ukraine même si elle continue de soutenir «économiquement et diplomatiquement» Moscou.
Depuis le début de cette année 2022, c’est la seconde fois que la Chine et la Russie mènent des exercices militaires conjoints. En mai dernier, ils avaient eu lieu près de la Corée du Sud et du Japon dans le pacifique alors que le président américain, Joe Biden était à Tokyo.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)