L’avenir de la planète semble se jouer à Charm el-Cheikh en Égypte. Une conférence internationale de l’Organisation des Nations unies (Onu) s’y déroule, du dimanche 6 au vendredi 18 novembre 2022, à Charm el-Cheikh (au bord de la Mer rouge) sur les changements climatiques nominés Cop 27.
La Conférence des Nations unies sur les changements climatiques de l’année 2022 et communément appelée Cop 27 s’est ouverte, le dimanche 6 novembre 2022, pour une 27e édition à Charm el-Cheikh, une ville balnéaire égyptienne nichée entre le désert de la péninsule du Sinaï et la Mer rouge.
Durant deux semaines, de nombreux dirigeants de la planète prendront des recommandations puis donneront des suggestions afin de remédier aux tourments écologiques que subit la boule bleue dus au changement climatique.
À ladite Cop, une série d’événements parallèles et dirigés par la Décennie de l’océan se concentreront sur la façon dont l’océanographie en Afrique nécessite un soutien ou une réorganisation pour obtenir des résultats sociétaux.
Elle promouvra également la collaboration en matière de recherche et de développement en Afrique et ailleurs, en particulier sur les résultats de la Conférence africaine sur la définition des priorités et le développement de partenariats.
Dans la ville égyptienne, les pays en développement composés en grande partie d’Africains demanderont un soutien financier beaucoup plus important aux pays développés, ainsi qu’un mécanisme pour que les pays riches payent le coût des «pertes et dommages» liés au changement climatique.
En effet, les États africains qui représentent 4% des émissions de gaz à effet de serre, estiment ainsi injuste de payer le plus lourd tribut en termes de catastrophes climatiques.
Mais paradoxalement! Parmi les grands absents à Charm el-Cheikh, le président Xi Jinping. Or son pays, « la Chine est le premier pollueur de la planète», a déclaré la journaliste Christelle Méral en duplex depuis la ville égyptienne.
Quant au président Joe Biden, lui y est présent mais si les républicains remportent les élections de mi-mandat aux États-Unis d’Amérique, «cela pourrait remettre en cause son plan climat», a poursuivi la journaliste.
L’ancien- nouveau président brésilien, Lula da Silva qui promet de protéger la forêt amazonienne reconnue comme étant le principal poumon de la planète des Hommes, .
En 2050, des centaines de millions d’Africains souffriront de carences alimentaires suite au changement climatique et cela, en raison de la raréfaction importante des poissons, selon des prévisions. Pire, le manque d’eau, de maïs et de blé, devrait attiser des conflits entre États. Aussi, en Afrique subsaharienne, près de 30 millions de personnes pourraient se déplacer d’ici la moitié du siècle et par ricochet accroitront l’immigration.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)