Le secrétaire exécutif de l’ONU Climat, Simon Stiell, s’est exaspéré, ce lundi 18 novembre 2024, à Bakou, face aux invités de la planète dans le cadre de la 29e Conférence sur le climat mondial (COP 29). «Arrêtons le théâtre et passons aux choses sérieuses», a-t-il lancé.
A une semaine du début de la 29e conférence sur le climat de l’Organisation des Nations Unies (COP 29), les négociations pour remédier aux changements climatiques semblent, à Bakou, être toujours sans issue. Un constat qui n’a pas manqué, ce lundi 18 novembre 2024, de faire sortir, de leur silence, des responsables onusiens.
«Arrêtons le théâtre et passons aux choses sérieuses», a déclaré le secrétaire exécutif de l’ONU pour le Climat, Simon Stiell. Un cri de détresse lancé après la pause dominicale de mi-COP 29.
La COP «ne peut pas se permettre que tout le monde dise “toi d’abord”» ou alors que des pays attendent que d’autres fassent le premier pas, a-t-il poursuivi.
De son côté, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait appelé, dimanche, les dirigeants des pays du G20 (en sommet, du 18 au 19 novembre à Rio de Janeiro) à assumer leur «leadership» afin d’aboutir à un «résultat positif» dans les négociations de la conférence sur le climat COP 29 en Azerbaïdjan.
Pour rappel, l’objectif de la COP 29 est d’inscrire dans le marbre onusien un moyen de finance de l’ordre de 1 000 milliards de dollars par an. Une somme qui se voudrait comme une aide climatique à destination des pays en développement.
Ledit argent est d’autant jugé insuffisant par les pays du sud mais permettra de construire des centrales solaires, d’investir dans l’irrigation ou de protéger les villes contre les inondations.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
