Accueil A la une Coronavirus au Burkina: 99 cas, et «très peu de cas sous oxygène»

Coronavirus au Burkina: 99 cas, et «très peu de cas sous oxygène»

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La responsable du Service d'Information du Gouvernement (SIG), Mafarma Sanogo et le coordonnateur du comité national contre l'épidémie à Coronavirus, Pr Martial Ouédraogo

Le Coronavirus a atteint à la date d’hier dimanche 22 mars, près de 100 personnes au Burkina Faso, soit 99 cas plus précisément. Mais, le coordonnateur du Comité national de réponse contre l’épidémie à Coronavirus, a rassuré qu’«il y a très peu de cas sous oxygène», lors de son point quotidien de presse ce lundi, sur l’évolution de la maladie potentiellement contagieuse.

« Il faut vous rassurer. Même pour les cas graves, tous n’ont pas besoin d’oxygène ou de respirateur. Le Burkina Faso ne risque pas d’être en rupture d’oxygène. Ce sont des patients généralement qui méritent une attention plus particulière, ce que nous appelons soins intensifs. Et c’est ça qui peut aller jusqu’à la réanimation », a répondu le Pr Martial Ouédraogo sur le manque des réanimateurs posés même dans les pays développés comme la France ou l’Italie.

L’autre inquiétude face au Covid-19, nom scientifique donné au Coronavirus, est qu’on peut développer la maladie et guérir sans savoir qu’on a eu la maladie. « C’est malheureusement ces cas qui sont dangereux car (ses auteurs) répandent plus la maladie sans le savoir », a dit le professeur Ouédraogo, relevant l’importance de la limitation des « contacts parce que vous ne savez pas qui présente des cas asymptomatiques ».

Selon certaines informations, certaines zones ou quartiers de Ouagadougou, seraient plus touchés par l’infection que d’autres. Sur cette inquiétude, le coordonnateur de lutte contre le Coronavirus a signifié qu’il n’a pas fait une cartographie récente pour pouvoir déterminer cela, mais, « les malades sont un peu épars et c’est cela un tout petit peu la petite difficulté de la prise en charge ».

« C’est pour cela qu’il faut qu’on respecte non seulement les mesures d’auto-confinement mais également le respect strict des mesures de prévention. Mais ce n’est pas tant là où se trouvent les malades le problème parce qu’ils vont circuler, il faut surtout travailler à limiter les mouvements, les rapprochements, les grands groupes et à se déclarer et permettre de circonscrire l’épidémie », a insisté le Pr Martial Ouédraogo.

Par Bernard BOUGOUM