Les habitants de certains quartiers de Bobo-Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso, dont le secteur 21, souffrent d’un « sérieux » problème d’eau. Branchés sur le raccordement de l’Office national de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA), les ménages sont privés du jus précieux, tellement il y a des coupures d’eau tous les jours, selon le cri de détresse d’un résident.
Les plus chanceux, en fonction des zones, ont l’eau mais avec un faible débit.
A en croire un des suppliciés, l’eau est rétablie le plus souvent dans la nuit, aux environs de deux heures ou trois heures du matin, alors que ce sont des heures de couvre-feu instauré dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Pour ceux qui ont l’eau courante chez eux, il n’ont pas trop de souci, mais il se trouve que de nombreuses familles se ravitaillent dans les bornes fontaines publiques.
Avec la mesure du couvre-feu, ils sont dans une situation « intenable » selon les mots de notre interlocuteur. C’est soit braver l’heure du couvre-feu soit « mourir » de soif. Si les populations veulent de l’eau, il faut passer outre le couvre-feu, parce qu’en dehors de ces périodes il n’y a pas d’eau et même sil y en a, les files sont interminables. Que faire? Question pour un champion!
Par Boureima DEMBELE