Le Comité national de gestion de l’épidémie de Covid-19 (CNGE-Covid19) s’est réuni, ce 19 mars 2020 à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre. Des propositions ont été faites à l’endroit du président du Faso.
Pendant environ trois heures, le comité national de gestion de l’épidémie de Covid-19 (CNGE-Covid19) a épluché l’ état de mise en œuvre des structures en charge de l’épidémie du Covid-19, le rapport sur la mise en place du plan de riposte, le plan de communication, la situation de mobilisation de fonds pour le financement du plan de riposte, la situation de l’épidémie à la date du 19 mars, la prise en charge des cas suspects et positifs.
A l’issue, le Premier ministre a donné des instructions, à en croire le porte-parole du gouvernement, Rémi Fulgance Dadjinou, pour l’exécution diligente du plan de riposte. Il explique qu’il s’agit, entre autres, de la dynamisation des structures du centre opérationnel de réponse aux urgences sanitaires, de l’intensification de la communication pour la prévention, avec une implication forte des leaders et des responsables religieux, coutumiers et associatifs.
Le comité a également fait des propositions de mesures complémentaires qui seront transmises au président du Faso, selon M Dandjinou, pour interrompre la chaine de transmission communautaire.
Pour ce qui concerne les voies de transports terrestre et aérienne, et les marchés et yaars, des propositions ont été récoltées pour également être transmises au président du Faso qui décidera de la conduite à tenir.
Le porte-parole du gouvernement a aussi fait avoir que le plan de riposte nécessite environ 11 milliards de FCFA et que le montant à mobiliser en urgence est de quatre milliards de FCFA.
Le Comité national de gestion de l’épidémie de Covid-19 (CNGE-Covid19) est composé de membres du gouvernement, l’ambassadeur des Etats- Unis, le Secrétariat général de la Défense nationale, le représentant national de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le chef de file des partenaires financiers de la Santé, le président de l’Association des maires du Burkina Faso, le secrétaire technique de One Health, et du secrétaire de la Faitière du secteur privé de la santé.
Par Boureima DEMBELE
