Le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a appelé ce mardi 7 juillet 2020, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, les commerçants au respect strict des mesures barrières recommandées par le ministère de la Santé et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ne «relâcher», car le coronavirus «continue de faire des ravages» dans le monde.
Les responsables de la faîtière des acteurs de l’économie informelle ont invité leurs membres qui sont dans les marchés, des milieux de forte affluence à avoir toujours à l’esprit que le Covid-19 qui atteint au moins 11 millions de personnes dans le monde, et 1 000 personnes au Burkina, «n’est pas fini». C’est pourquoi, le CNEI-BF a spécialement réuni les commerçantes de 121 marchés pour les sensibiliser sur la pandémie qui frappe le pays depuis le 9 mars 2020.
«Comme on le dit chaque fois, vous devez éviter au maximum de vous serrer les mains ou de faire des accolades et de cracher à l’air libre. Vous devez toujours vous laver proprement les mains avec du savon ou les désinfecter avec du gel hydro-alcoolique», a expliqué aux femmes, Salifou Nikièma, président du CNEI-BF. Il les a invité également à «toujours porter des cache-nez et de respecter les mesures de distanciation sociale».
Le Conseil a remis à ces commerçantes venues de 121 marchés et yaars de la capitale et de six communes rurales, des vivres et du matériel de préventions contre le virus à couronne. C’est au total «5 000 masques et 15 tonnes de riz» qui ont été distribués aux commerçantes à qui le CNEI-BF a demandé d’être le relais dans les marchés pour la sensibilisation. Le Conseil promet d’étendre cette même action aux 44 autres provinces les semaines à venir.
Le CNEI-BF a salué l’ouverture des frontières aériennes et dit attendre pour celles des voies terrestres afin que l’économie du pays ait un nouveau souffle. Le Conseil qui s’est dit conscient que l’ouverture des frontières peut être source de propagation du virus, a invité les passagers à se soumettre aux règles édictées par les autorités sanitaires.
Par Bernard BOUGOUM