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Coronavirus: la barre des 150 000 morts franchi dans le monde

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Les cas suspects se multiplient sur le continent (Ph. d'illustration afrique.latribune.fr)

Depuis l’apparition du Covid-19 à Wuhan en Chine, fin décembre 2019, plus de deux millions de cas ont été détectés dans le monde. A la date du 17 avril 2020, selon des chiffres officiels, notamment ceux de l’hôpital John Hopkins, le Coronavirus a tué plus de 150 000 personnes. Actuellement, les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé, suivi de l’Italie, l’Espagne, la France et le Royaume-Uni.

Cette pandémie a touché fortement l’Europe, notamment, l’Italie, l’Espagne, la France, l’Angleterre et l’Allemagne. Si l’Italie compte plus de 42 000 personnes guéries d’une infection au Covid-19, le pays déplore plus de 23 000 victimes. De son côté, l’Espagne recense 20 043 morts et la France, 18 681 décès. Au Royaume-Uni, le coronavirus a provoqué la mort de 14 576 personnes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde le continent qui ne doit « pas baisser la garde », en notant des « chiffres constants ou accrus » de contaminations au Royaume-Uni et dans l’est du continent. Les Etats-Unis sont également très impactés avec 31 456 décès, selon l’Internaute.com.

Depuis plus d’un mois maintenant cette pandémie a contraint plusieurs pays du monde, surtout les plus puissants, à prendre des mésures de restriction pour éliminer la maladie infectieuse. Plus 4,4 milliards de personnes dans 110 pays (soit plus de la moitié de la population mondiale) sont confinées et sont appelées ou contraintes par leurs autorités à rester chez elles. Si certains pays européens commencent à réfléchir à leur stratégie de dé-confinement en se basant sur un ralentissement des admissions en soins intensifs et des hospitalisations, la pandémie de Covid-19 est loin d’être contrôlée.

Pendant ce temps, l’actualité de la lutte contre le Covid-19, rime avec les responsabilités que des acteurs politiques doivent assumer vis-à-vis de leur choix politique. S’en mêle aussi la géopolitique.

La Chine, soupçonnée par plusieurs pays d’avoir sous-évalué son bilan du coronavirus, a revu ces derniers jours, à la hausse son bilan des décès du Covid-19. La mairie de Wuhan a annonce en effet 1 290 morts supplémentaires. A rappeler que c’est de cette ville qu’est parti le virus fin 2019. Ce nouveau décompte porte à 4 632 le bilan des décès enregistrés dans le pays le plus peuplé du monde, pour un total de 82 692 cas confirmés. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, la ville se justifie et explique qu’au plus fort de l’épidémie de coronavirus, certains patients n’ont pas pu être pris en charge dans les établissements de santé et ont succombé à la maladie à leur domicile. Ils n’avaient donc pas été comptabilisés dans les bilans officiels qui ne prenaient en compte jusque-là, que les personnes décédées dans les hôpitaux. Ces nouveaux chiffres font bondir de 50% le bilan de Wuhan, qui compte désormais 3 869 victimes du Covid-19, en plus des victimes dans les autres du pays qui font au total les 4 632 décès.

Ces derniers temps, cette pandémie est très suivie du côté des Etats-Unis, pays le plus touché par le coronavirus qui a contaminé 684 920 personnes, dont plus de 35 000 sont décédées des suites de la maladie. A cause de ces chiffres alarmants, le président Donald Trump qui veut demander des comptes à l’OMS, a critiqué ouvertement la gestion de l’institution mondiale de la santé. Le président américain a même suspendu sa contribution à l’OMS en attendant.

Avec des pans entiers de l’économie en sommeil, ce sont plus de 22 millions de personnes qui se sont inscrites au chômage au cours des quatre dernières semaines aux USA. Le confinement est prolongé jusqu’au 15 mai dans l’Etat de New York, particulièrement affecté par le virus. Le maire de la ville de New York a lancé un appel à l’aide à Donald Trump, lui demandant de débloquer des milliards de dollars pour aider la capitale financière américaine à surmonter cette crise.

Mais, le président américain souhaite rouvrir le pays dès que possible afin de réduire l’impact financier du confinement. Donald Trump a estimé lors de sa conférence quotidienne sur la gestion de la crise sanitaire le jeudi 16 avril 2020, que « des grandes parties du pays pouvaient songer à rouvrir ».

Par Bernard BOUGOUM