Le corps diplomatique et consulaire a présenté, ce 24 janvier 2020 à Ouagadougou, ses voeux de nouvel An au président du Faso. La situation sécuritaire a été au centre des interventions.
La situation sécuritaire oblige, les ambassadeurs et représentants consulaires, les organisations internationales et interafricaines, ont, au cours de la cérémonie de présentation de vœux au président du Faso, reconnu les efforts déployés par le président du Faso et son gouvernement pour faire face à l’hydre terroriste.
Aussi, ils ont renouvelé leur engagement à accompagner et soutenir le Burkina Faso : « Nous voulons vous rassurer que vous pouvez compter sur la solidarité agissante de l’Afrique » a dit le représentant des Organisations interafricaines en la personne du représentant résident de l’Union africaine, Dr Ahmed Elmekass.
Le représentant du Programme alimentaire mondial, David Bulman, quant à lui, au nom des Organisations internationales a estimé que « la résolution dont fait preuve le Burkina Faso face aux difficultés constitue déjà un signe que nous devons persévérer dans notre engagement aux côtés de ce pays ».
Il a été soutenu par la doyenne des chefs de missions diplomatiques et consulaires, Regina Celia de Oliveira Bittencourt, ambassadeur de la République fédérale du Brésil, pour qui l’économie du Burkina Faso connaît un taux de croissance soutenue, malgré les grands défis du terrorisme. Cela, grâce au président du Faso, aux efforts du gouvernement et à la vitalité du secteur agricole et minier.
En réaction, le président du Faso s’est félicité de l’excellence des relations d’amitié, de fraternité et de coopération entre le Burkina Faso et les pays amis, ainsi qu’avec les organisations internationales et interafricaines. Sur le sujet de la situation sécuritaire, le Chef de l’Etat a loué la résilience du peuple burkinabè face au terrorisme. Il explique que « c’est debout que le peuple burkinabè se bat pour mettre en œuvre avec le gouvernement, le Plan national de Développement économique et social, le Programme d’Urgence pour le Sahel et le Programme d’Appui au Développement des Economies locales ».
Par Boureima DEMBELE