Chantal Camara a été nommée, le mardi 9 mai 2023, à la tête du Conseil constitutionnel de la Côte d’Ivoire en remplacement de Mamadou Koné, selon un décret présidentiel. A 69 ans, la magistrate aura pour rôle de veiller à la conformité des scrutins présidentiels et parlementaires prévus pour l’année 2025.
La magistrate «Hors hiérarchie, Groupe A échelon unique», selon le décret signé par le président Alassane Ouattara assure dorénavant la destinée du Conseil constitutionnel. L’ancienne élève du Lycée d’Agboville préside désormais l’organe régulateur national du fonctionnement des pouvoirs publics.
Bientôt septuagénaire, Mme Camara aura notamment, sur le plan politique, pour rôle de veiller à la conformité des élections présidentielles et parlementaires de 2025.
«Chantal Camara a fait ses preuves en tant que magistrate», témoigne le politologue Geoffroy Julien Kouao. Et le chercheur de poursuivre, «Pourra-t-elle se détacher le moment venu, pour ne dire que le droit?», s’est-t-il interrogé.
Première à être promise à ce poste stratégique en Côte d’Ivoire, Chantal Nanaba Camara a aussi été la première ivoirienne à avoir présidé, et la Cour de cassation, et le Conseil supérieur de la magistrature de son pays. Elle prendra officiellement fonction en juillet prochain.
Le Conseil constitutionnel ivoirien est composé de sept membres dont la présidente.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)