Le certificat médical établi pour les victimes de violences basées sur le genre est payant en Côte d’Ivoire et coûte 50 000 FCFA. Selon le Conseil national aux droits de l’homme (CNDH), ce prix est «élevé» et constitue un «frein» pour les femmes victimes qui souhaitent se saisir de la justice. Le CNDH lance un appel au gouvernement ivoirien à faire baisser le prix de ce certificat, à la limite le rendre gratuit, notamment pour les femmes victimes d’abus sexuels.
En Côte d’Ivoire, le Conseil national aux droits de l’homme (CNDH) ne décolère pas contre le prix du certificat médical demandé aux victimes de violences basées sur le genre, fixé à 50 000 FCFA. Selon la présidente du CNDH, Namizata Sangaré, ce certificat, à ce prix, est un «frein» pour les femmes victimes qui souhaitent se plaindre en justice.
Pour ce faire, le CNDH a demandé des actions de la part du gouvernement ivoirien pour davantage protéger les personnes qui subissent des violences basées sur le genre au bord de la Lagune Ebrié. «Nous avons demandé au gouvernement de faire en sorte que ce coût baisse. Et, mieux: mettre en place un programme pour rendre gratuit le certificat médical pour toutes ces femmes qui sont victimes de violences basées sur le genre, notamment d’abus sexuels», a affirmé la présidente du CNDH, Namizata Sangaré.
Depuis l’émission de la NCI mettant en scène une démonstration de viol, qui avait choqué plus d’un, le débat sur la problématique des violences basées sur le genre a refait surface en Côte d’Ivoire. Le CNDH a appelé à un durcissement de la législation pour «protéger toutes les personnes contre ce phénomène et punir sévèrement tous ceux qui seront coupables de violences basées sur le genre».
Par Siaka CISSE (Stagiaire)
