La campagne électorale pour la présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire s’est déroulée, pour le moins que l’on peut dire, dans une ambiance tendue. Du reste, une trentaine de personnes sont mortes dans les violences intercommunautaires depuis le mois d’août. Et visiblement ce n’est pas prêt de s’arrêter à la veille de la présidentielle.
Pour preuve des manifestations ont lieu ce 30 octobre dans plusieurs localités du pays, comme Yamoussoukro, la capitale politique du pays, du matériel électoral a été saccagé à certains endroits, selon des informations relayées par plusieurs médias locaux. Dans la foulée, le convoi du secrétaire général de la présidence, Patrick Achi, un proche du candidat, Alassane Ouattara, a essuyé des tirs, le 29 octobre, de retour d’un meeting du fait d’inconnus à l’arme automatique près d’Agbaou.
Cette attaque n’a pas fait de victime, ni mort ni blessé.
Ce qu’il faut dire, est que la crainte d’une escalade des violences est forte en Côte d’Ivoire, dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011, qui avait fait 3 000 morts.
Par Wakat Séra