L’opposition ivoirienne, après son boycott lors de la présidentielle, a annoncé le jeudi 7 janvier 2021, sa participation aux élections législatives de mars prochain. La coalition de l’opposition, avec à sa tête le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié, et les deux branches du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo et Pascal Affi N’Guessan, veulent faire front commun pour remporter les législatives en vue.
« La coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition voudrait vous annoncer aujourd’hui de façon solennelle qu’elle participera aux élections à venir », a confirmé Georges Armand Ouegnin, président de la plateforme EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté).
Avec ce retour, l’opposition compte mettre en place une stratégie pour ne pas faire dans la figuration. C’est pourquoi, les partis qui la composent annoncent vouloir s’entendre pour désigner des candidats communs. L’opposition est claire. Elle veut présenter un candidat commun par siège. « Notre coalition ira en rangs serrés, avec une stratégie commune pour faire barrage au projet du RHDP qui vise à confisquer tous les pouvoirs et à soumettre notre peuple », a-t-il affirmé.
« L’enjeu majeur est d’assurer à la coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition, la majorité absolue au Parlement pour lui permettre de reconstruire un Etat de droit », a expliqué Georges Armand Ouegnin, proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, annoncé dans un futur proche à Abidjan, après une dizaine d’années de détention à la Haye.
A noter que le dépôt des candidatures à la Commission électorale indépendante (CEI) s’est ouvert le 4 janvier et sera clôturé le 20 du même mois.
Par Bernard BOUGOUM