Daouda Kaboré, le président de l’Association Les Sans Voix, leader de la société civile burkinabè en Côte d’Ivoire, arrêté, vendredi 11 février 2022, est en détention à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), selon des médias locaux qui précisent que le concerné est accusé de diffamation et d’atteinte à l’honneur de l’Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Mahamadou Zongo qui avait porté plainte contre l’acteur de la société civile. Cette arrestation a provoqué des réactions, notamment celle de la Plateforme Panafricaine Efforts de Paix qui, dans une déclaration, estime «qu’un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu’un bon procès», plaidant pour la libération du président de l’Association Les Sans Voix.
Déclaration de la Plateforme Efforts de Paix suite à l’arrestation de Daouda Kaboré, président Des Sans Voix
La Plateforme Panafricaine Efforts de Paix a appris avec désolation, l’arrestation et la détention à la MACA en fin de semaine dernière, de M. Daouda Kaboré, président de l’Association Les Sans Voix, leader de la société civile burkinabè en Côte d’Ivoire et leader d’opinion sur les réseaux sociaux.
Cette arrestation, selon nos informations, fait suite à une plainte de l’Ambassadeur du Burkina- Faso en Côte d’Ivoire, Son Excellence Mahamadou Zongo. Soucieux de l’image de la communauté burkinabè en terre ivoirienne, la Plateforme Panafricaine Efforts de Paix dont l’objectif principal est de promouvoir la concorde, s’est autosaisie de cette affaire.
Sans chercher à dénier au plaignant ses droits, la Plateforme Efforts de Paix estime qu’un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu’un bon procès. C’est pourquoi, elle a entrepris auprès des chefs religieux, des chefs de communautés, des leaders d’associations sœurs et des personnes de bonnes volonté une démarche en vue d’obtenir un règlement à l’amiable afin que le président de l’Association Les Sans Voix recouvre la liberté.
La Plateforme Panafricaine Efforts de Paix estime qu’entre Burkinabè, le dialogue et le pardon doivent toujours triompher. De crainte que cette affaire n’écorche l’image de la communauté burkinabè, la Plateforme Panafricaine Efforts de Paix en appelle à la mobilisation des artisans de paix afin qu’une issue heureuse soit trouvée dans ce qu’on pourrait qualifier de l’affaire «Daouda Kaboré».
Fait à Abidjan le 14 février 2022