Trois ans de prison, dont deux ferme, ont été prononcés, le mercredi 21 août 2024, à Abidjan, contre Kando Soumahoro, un cadre de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro.
Le tribunal de première instance d’Abidjan a condamné, le mercredi 21 août 2024, Kando Soumahoro, un des responsables de Générations et peuples solidaires (GPS), à trois années de cachot, dont deux ferme, pour «maintien illégal d’une association et trouble à l’ordre public». Il se revendique être un «membre fondateur» du GPS et proche de son président, Guillaume Kigbafori Soro.
La justice ivoirienne lui reproche, en effet, de «diffusion de nouvelles fausses de nature à porter atteinte au moral de la population» et de «troubles à l’ordre public».
Des faits d’incrimination qui remontent au vendredi 9 août dernier, où Sieur Soumahoro avait participé à une réunion de plusieurs organisations. Celles-ci appelaient notamment à un dialogue politique et une révision de la Commission électorale indépendante (Céi), en Côte d’Ivoire.
«La poursuite nous a présenté une décision du tribunal criminel qui ordonne la dissolution de GPS sur le fondement de la loi qui organise les partis politiques. Sauf que cette décision de la cour criminelle a fait l’objet d’un appel», a rétorqué l’un des avocats de l’ex-Premier ministre ivoirien, Me Souleymane Diallo.
Le président du tribunal abidjanais, qui a suivi les réquisitions du parquet, a soutenu qu’il ne s’agit pas d’«un procès politique». «Nous jugeons conformément à la législation en vigueur», a-t-il poursuivi.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)nsq de prison
