L’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou a condamné, dans une lettre, en date du 1ᵉʳ août 2024, le putsch militaire qui a renversé, fin juillet 2023, le pouvoir de Mohamed Bazoum, éclairant ainsi la fondation Mo Ibrahim qui cherche à savoir sa position face au coup d’Etat.
Lauréat du prix Mo Ibrahim 2020 pour la bonne gouvernance, l’ex-chef d’Etat nigérien, Mahamadou Issoufou a été interpelé par la fondation qui compte en savoir davantage sur sa position dans le coup de force qui a eu raison, le 26 juillet 2023 du régime du président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum. Une prise de pouvoir menée par l’actuel homme fort de Niamey, Abdourahamane Tiani, alors chef de la garde présidentielle.
Sur la question, le président Issoufou, dans une lettre datée du 1er août dernier et rendu publique, ce mercredi 14 août 2024, par la fondation Mo Ibrahim, a déclaré être de nature contre toute prise illégale du pouvoir dont celle qui a renversé son successeur à la tête du Niger.
Dans sa missive, il dit avoir, déjà à l’époque, «condamné tout changement anticonstitutionnel, toute prise de pouvoir par la force, y compris celle intervenue le 26 juillet 2023».
Par ailleurs, s’il lui est prêté une certaine proximité avec la junte militaire de Niamey, Mahamadou Issoufou a répliqué que son propre fils et ancien ministre du Pétrole est détenu depuis 12 mois, date de l’avènement du pouvoir du général Abdourahamane Tiani au Niger.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)