Investisseurs Sans Frontières a offert, ce 24 avril 2020 au ministère de l’Education nationale et de la Promotion des Langues locales (MENAPLN) un total de 21 000 cache-nez, en soutien au plan de riposte, en prélude à la reprise des activités pédagogiques.
Le Burkina Faso comme de nombreux autres pays fait face à la crise née de l’avènement de la maladie à Covid-19. Dans le cadre de sa réaction, le gouvernement a pris des mesures pour freiner la propagation du virus. Parmi celles-ci, il y a l’arrêt des activités pédagogiques. Mais il est de plus en plus question de la reprise dont la date a été fixée au 28 avril.
C’est dans cet élan que Investisseurs sans Frontière (ISAF) a apporté son soutien avec un don de 21000 cache-nez. Selon le vice-président de ISAF, Amed Diallo, président du Conseil d’administration de l’Institut africain de Management (IAM), ce geste c’est pour «accompagner le gouvernement dans la lutte contre la propagation du Covid-19».
Aussi, il dit que c’est un soutien pour que « l’année ne soit pas une année blanche ou une année retardée ». Il a aussi estimé que « les enfants sont la graine des investisseurs » et qu’il faut « les protéger », et cela passe par « une rentrée saine ».
M. Diallo, justifiant le choix des masques, a fait savoir que ISAF est favorable au port obligatoire de cette protection pour laquelle, du reste, le regroupement d’entrepreneurs avait lancé une pétition courant le mois d’avril.
Le Vice-président de ISAF a également invité les autres à emboiter leur pas, en venant en soutien au ministère en charge de l’Education nationale.
Le premier responsable du sectoriel de l’Education nationale et la Promotion des Langues locales, Stanislas Ouaro, a avancé que le plan de riposte du MENAPLN, a été adopté le 16 avril en Conseil des ministres pour la continuité des activités pédagogiques. Mais, a fait savoir M. Ouaro, la reprise est conditionnée par la mise à disposition de masques aux cinq millions d’acteurs du secteur de l’Education.
C’est donc un ensemble de 12 millions de masques prévus, à en croire le ministre. Il soutient que sans ces masques, la rentrée ne sera pas possible, dans la mesure où d’ailleurs le port est obligatoire à partir du 27 avril. Il trouve de ce fait que le don de ISAF vient à point nommé pour disponibiliser les masques après des acteurs de l’Education, s’est-t-il satisfait.
Il a remercié ISAF, qui est le premier donateur au profit de son département, dans le cadre de la riposte, tout en invitant d’autres Burkinabè à faire pareil.
Par Boureima DEMBELE