La Fondation Nikiéma Arouna, en droite ligne avec son credo et réagissant à la crise née de l’avènement du Covid-19 avec son corollaire de difficultés socio-économiques, a fait don de vivres, le 30 avril 2020 à des commerçantes du marché de Larlé. Au total, chacune des 51 femmes a reçu un sac de riz.
Selon Alizéta Zoundi, vendeuse d’oignons, de pomme de terre et d’ail au marché de Larlé, «nous sommes commerçantes, mais avec la fermeture du marché pendant un mois, nous sommes restées à la maison et l’argent qu’on avait est fini». Cela démontre à souhait, combien elle et 50 autres de ses camarades, ont besoin de soutien.
Et c’est ce qu’ont pressenti les premiers responsables de la Fondation Nikiéma Arouna (FNA), en venant en aide à ces commerçantes avec un don de vivres. Chacune des 51 femmes, commerçantes, a bénéficié d’un sac de riz. Comme l’a reconnu Adama Diomandé, l’un des collaborateurs de Arouna Nikiéma, le président de la FNA, « ce sont de braves dame de Ouagadougou qui se battent pour nourrir leurs familles à travers leurs commerces.
Parmi elles, il y a des veuves, donc ce sont des personnes vulnérables». Et la Fondation ayant fait de son credo, le soutien aux couches sociales défavorisées, comme l’a signifié Ousmane Traoré, le secrétaire général de BBS Holding représentant le président de la FNA, «ce don est très important pour la Fondation Arouna Nikiéma qui, du reste, n’en n’est pas à sa première action».
En réaction, le porte-parole des femmes bénéficiaires, Alizéta Zoundi, a tenu à traduire leur joie: «Nous sommes très contentes et ne savons même pas comment remercier ceux qui nous ont fait ce don. On ne savait pas qu’on allait avoir ça. On les remercie beaucoup. On leur souhaite longue vie et bonne chance. Que Dieu leur donne beaucoup d’argent. Nous avons besoin d’un nouveau fonds de commerce», a-t-elle conclu.
La coordonnatrice de la FNA, Evelyne Sinzogan, a saisi l’occasion pour rappeler et inviter les bénéficiaires au respect strict des mesures barrières retenues par les premières autorités du pays pour limiter, selon ses mots, la propagation du Coronavirus.
La Fondation Nikiéma Arouna dont l’ambition est de contribuer à «réduire les inégalités socio-économiques pour construire un monde équitable», avait pris l’initiative d’alphabétiser une soixantaine de femmes du marché de Larlé, un quartier populaire dans le Centre-Nord de Ouagadougou, en début d’année 2020. Ces femmes qui savent désormais parler, lire et écrire en français, ce qui leur permet de mieux exercer leur commerce, sont les mêmes qui ont reçu le don.
Par Boureima DEMBELE