Le Comité national de gestion de la crise de la pandémie de la Covid-19 (CNGCP-COVID-19) a tenu sa première session de l’année 2021, ce jeudi 1er avril 2021 à Ouagadougou. Autour du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, président dudit Comité, ses membres ont discuté de l’éventualité de la réouverture des frontières terrestres et de la possibilité de vacciner la population de notre pays contre le Coronavirus.
Le Comité national de gestion de la crise de la pandémie de la Covid-19 (CNGCP-COVID-19), présidé par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, est l’organe de coordination et de la mise en œuvre des plans de riposte, élaborés dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. Ce jeudi 1er avril 2021, il a tenu sa première session de l’année 2021, pour faire le point des avancées de la riposte contre la pandémie.
A l’ouverture des travaux, le Chef du Gouvernement s’est appesanti sur les questions d’actualité en rapport avec cette pandémie, à savoir la réouverture des frontières terrestres et la vaccination des populations contre le Coronavirus.
En ce qui concerne la réouverture des frontières terrestres, il a reconnu que cette question se pose aujourd’hui avec acuité, mais qu’il ne faut pas « céder à la pression, dans la mesure où nombreux sont les pays qui sont dans une logique de reconfinement de leurs populations ».
Sur le même point, le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a fait observer que le Comité va s’en remettre « à la décision des Chefs d’Etat, pour qu’il y ait une coordination de l’ouverture des frontières terrestres, afin que chaque pays puisse mettre en place un dispositif sanitaire pour assurer le contrôle sanitaire à ses frontières ».
Pour ce qui est des avancées du processus d’acquisition des vaccins au Burkina Faso, à l’image des autres pays, le Premier ministre a déclaré que notre pays fera le point avec ses partenaires de la communauté internationale, « afin de faire des choix objectifs qui correspondent aux défis du moment, sans pour autant céder à la pression de qui que ce soit ».
Puis, le ministre de la Santé d’ajouter que le Gouvernement est dans « une démarche progressive » et qu’en temps opportun, il va prendre « une décision et fera le meilleur choix pour les Burkinabè ».
A cette rencontre, le Comité s’est réjoui des avancées dans la lutte contre la Covid-19, en témoigne la stabilisation sur le plan épidémiologique des cas d’incidents et des cas graves admis en hospitalisation.
Néanmoins, Christophe Joseph Marie Dabiré a appelé à la vigilance de tous les acteurs.
« Nous devons avoir le triomphe modeste, parce que ce n’est pas parce qu’aujourd’hui, nous avons des chiffres qui sont en train de baisser que nous devrons être satisfaits, en disant que le pire est derrière nous. Nous devons continuer de travailler, de sorte que nous puissions contenir la propagation de cette maladie dans notre pays », a-t-il expliqué.
Les participants ont également félicité le CNGCP-COVID-19 pour les résultats atteints, notamment ses tournées sur toute l’étendue du territoire, pour faire le point de la lutte décentralisée contre la pandémie.
« Ce travail a été fait avec une certaine efficacité. L’existence de ce Comité est nécessaire et utile, car il réunit autour d’une même table des spécialistes qui, à travers leurs réflexions, orientent les décisions politiques que nous devons prendre. De ce point de vue, nous n’allons pas le dissoudre, parce que les chiffres sont en train de baisser. Nous avons même demandé au ministère de la Santé que l’on puisse travailler à la réactualisation de notre plan de riposte, en prenant en compte les acquis, les faiblesses constatées et dans une perspective de faire en sorte que les résultats auxquels nous sommes parvenus soient consolidés », a-t-il fait savoir.
Et de mentionner : « La meilleure manière de prendre en charge cette pandémie dans le processus de notre système sanitaire c’est la dévolution de la maladie dans le système de santé national. C’est de cette façon tout simplement que nous arriverons à faire en sorte que cette maladie soit derrière nous, parce qu’on aura appris à vivre avec, à travailler avec et qu’elle s’intègre au niveau national, dans les préoccupations sanitaires de notre pays ».
A cette occasion, le Gouvernement a aussi félicité les partenaires techniques et financiers qui ont accompagné le Burkina Faso depuis le début de la riposte et a souhaité qu’ils s’engagent davantage, afin de faire en sorte que la maladie soit bien maitrisée.
DCRP/Primature