La propagation fulgurante de la Covid-19 due au nouveau variant Omicron, perturbe fortement le transport aérien ces dernières semaines. Selon des médias, c’est « 8 300 liaisons aériennes » qui ont été annulées pendant le week-end de la Noël.
Les patrons des compagnies aériennes ne savent plus à quel saint se vouer avec la montée en puissance du coronavirus dont le variant Omicron est redoutable. Ils s’inquiètent d’un risque de paralysie de leur secteur.
Durant la période de Noël, « 700 vols ont été supprimés » rien qu’aux Etats-Unis, tandis que l’Europe concentre à elle seule « 55 % » de toutes les annulations de vols enregistrées ces derniers jours.
En plus du manque de personnels navigants, le secteur se heurte aux interdictions de liaisons imposées pour freiner la propagation du virus. La pandémie a notamment entraîné un manque de personnels navigants. Des pilotes, hôtesses de l’air et d’autres membres du personnel ont dû être mis en quarantaine après avoir été exposés à la COVID-19.
L’Europe est actuellement la région qui enregistre le plus de cas dans le monde, avec 3 022 868 cas lors des sept derniers jours soit 57 % du total mondial, ainsi que le plus de décès, suivie de la zone comprenant les États-Unis et le Canada (1 421 516 cas).
La France a franchi samedi, jour de Noël, la barre des 100 000 nouveaux cas de COVID-19 en 24 heures, un record absolu dans le pays, alors que le Gouvernement doit réévaluer la situation lundi.
Les contaminations détectées ont ensuite reflué dimanche : 27 697 nouveaux cas en 24 heures, selon les chiffres officiels, une baisse liée à la fermeture d’un très grand nombre de pharmacies et centres de tests le jour de Noël.
Aux Etats-Unis, où ont été recensés près de 190 000 nouveaux cas quotidiens sur les sept derniers jours, selon les chiffres de l’université Johns Hopkins, les autorités sanitaires de New York ont tiré la sonnette d’alarme sur la hausse des hospitalisations d’enfants : les moins de cinq ans, qui ne sont pas en âge d’être vaccinés, représentent désormais la moitié des hospitalisations dans la ville.
Par Bernard BOUGOUM