Le Collectif des Togolais au Faso a, au cours d’une conférence de presse ce 14 novembre à Ouagadougou, interpellé l’opinion nationale et internationale sur le refus opposé par la mairie centrale de Ouagadougou à leur désir de manifester.
«Depuis le mois de septembre 2017, la mairie de Ouagadougou nous refuse l’autorisation d’une marche-meeting», a déclaré le coordonnateur Cisco Kuassi Amégah. Et c’est pour interpeller l’opinion nationale et internationale que le Collectif des Togolais au Faso a organisé la conférence de presse. Dans les explications, il ressort que le maire de Ouagadougou a, à chaque fois, avancé qu’il y a des risques de troubles et c’est pour ces raisons qu’il déconseille la tenue des activités de cette organisation, soutenue par le Balai citoyen. A entendre les organisateurs de cette manif, ils considèrent cela comme «une atteinte et une violation des droits élémentaires des peuples au sein de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, NDLR) à manifester pacifiquement et à exercer leur droit de citoyenneté, leur solidarité à l’endroit de leurs frères et sœurs ressortissants du Togo victimes d’une répression barbare et sanglante de la part des autorités togolaises».
Le Collectif des Togolais au Faso fait savoir que tout en «respectant les lois et les règlements en vigueur», il interpelle «les autorités du Burkina Faso elles-mêmes portées par un courant populaire légitime», à leur permettre de manifester «de façon responsable et citoyenne».
Par Boureima DEMBELE