Récemment, les forces armées maliennes (FAMa) ont connu, selon C. A. Ouédraogo, une forte montée en puissance dans la lutte contre les groupes armés, suite à une série de succès et de récupérations de plusieurs territoires qui étaient sous le contrôle des militants de groupes armés au centre et nord du pays.
Cependant, la montée en puissance des forces armées maliennes voisines a eu un impact négatif sur le secteur de la sécurité au Burkina Faso, étant donné que ce pays partage plus de 1 000 kilomètres de frontières avec le Mali, et qui a connu une propagation sans précédent de combattants de groupes armés qui menacent de nombreuses régions du pays.
Face à la détérioration de la situation sécuritaire, le gouvernement de transition du Burkina Faso, mené par le capitaine Ibrahim Traoré, a promis au peuple burkinabè de réagir devant cette situation à travers plusieurs mesures telles que l’augmentation du budget et l’effectif des forces armées du Burkina Faso et la recherche de nouveaux alliés plus efficaces. Les progrès réalisés sur cette question sont visibles mais ont besoin d’un grand coup d’accélérateur. Et c’est ce que le peuple attend du président de la transition qui a engagé la guerre contre les terroristes.
En effet, la coopération du Burkina Faso avec la Russie est l’un des choix fiables pour le pouvoir en place actuel suite à la performance et les résultats positifs enregistrés par les forces maliennes. Les autorités maliennes ont relancé la coopération Etat-Etat avec la Fédération de Russie depuis la fin de 2021. Depuis lors, les FAMa montrent des résultats palpables dans la lutte contre le terrorisme en utilisant de nouveaux équipements russes.
Le rétablissement de la sécurité est une priorité pour le Burkina Faso à l’heure actuelle, et il est attendu que des décisions concrètes soient prises de la part du gouvernement intérimaire pour accentuer la lutte contre les groupes armés qui terrorisent le pays et la région du Sahel depuis plusieurs années.
C.A. Ouédraogo
