Le président du groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement / Renouveau démocratique (UPC/RD), Daouda Simboro, a affirmé dans une interview accordée à Wakat Séra que sur le terrain, des militants de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), parti leader de l’opposition burkinabè, « sont désabusés à cause des interventions » que des responsables du parti font pour positionner leurs « amis » sur les listes électorales.
Cet entretien, portant sur la crise que traverse l’UPC et bien d’autres questions d’actualités que M. Simboro a bien voulues répondre sans détour, sera publié le jeudi 3 mai 2018 sur votre site.
Il s’agit de la crise à l’UPC ; les perspectives de l’UPC/RD à l’approche de 2020, année électorale ; l’impact de la disparition brutale de Salif Diallo, ex-président de l’Assemblée nationale, la non entrée de l’UPC/RD dans le gouvernement Paul Kaba Thiéba III ; les défis sécuritaires, la situation économique morose, le dialogue autour de la remise à plat du système de rémunération des agents de l’Etat et la polémique autour du Fonds commun, qui sont, entre autres, les questions passées au peigne fin avec le député Daouda Simboro qui s’est exprimé clairement notamment sur les sujets à polémiques.
Le président de l’UPC/RD aborde aussi dans cet entretien, son rapport avec l’ex-président de l’Assemblée nationale Salif Diallo décédé en août 2017, accusé d’être à la base de la création du regroupement des 13 députés dirigé par M. Simboro.
Par Mathias BAZIE