Réagissant, à travers cette déclaration parvenue à la rédaction de Wakat Séra, au décès de Assami Kouanda, Le Faso Autrement estime qu’il (Assami Kouanda) est « mort par la politique ».
C’est avec une profonde tristesse et une grande consternation, que nous avons appris le décès brutal, suite à un malaise cardiaque de notre cher frère Dr Assami KOUANDA, ce mardi 1er juin 2021 dans une clinique d’Abidjan en République de Côte d’Ivoire.
Dans cette douloureuse épreuve, le Parti Le Faso Autrement présente toute sa compassion et ses sincères condoléances à sa famille biologique, au Président Blaise Compaoré, à sa famille politique et au monde universitaire. Nous prions pour que Allah, le Tout Puissant, lui fasse miséricorde.
L’illustre disparu que nous appelions affectueusement « Ambassadeur » de par la fonction d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso au Royaume du Maroc qu’il a occupée, s’est fait une notoriété dans ses activités académiques à l’Université de Ouagadougou. Il a servi la nation en occupant de très hautes fonctions politiques, comme directeur de cabinet du Président du Faso SEM Blaise COMPAORE, Ministre d’Etat, chargé de mission auprès de la Présidence du Faso et Secrétaire Exécutif National du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) de 2012 à 2014.
Homme affable, fidèle, généreux, patriote et croyant, Dr Assami KOUANDA s’en est allé avec le cœur plein d’amertume et de chagrin suite au traumatisme qu’il a vécu au cours des journées insurrectionnelles des 30 et 31 octobre 2014, tout particulièrement la profanation de la tombe de son père, décédé en 1981, et la destruction de sa bibliothèque de plus de 3.000 ouvrages, qu’il n’a jamais pu digérer. A cela s’ajoute l’incendie de sa maison, de sa ferme et de la maison de son fils.
Ces actes ont été posés par des compagnons politiques très proches et cela lui faisait très mal. Il n’a pas pu assister non plus aux obsèques de sa maman décédé en 2019. Il rappelait constamment ses lourdes frustrations chaque fois que nous avions l’occasion de converser, soit à Abidjan quand nous sommes de passage ou soit par téléphone, comme à notre dernière conversation le 18 mai 2021 en début de soirée.
Dr Assami KOUANDA est mort par la politique, et notamment par la sécheresse des cœurs et l’ingratitude de certains de ses amis politiques proches qui ne comprennent rien à la tolérance, au pardon, à la réconciliation et restent foncièrement méchants.
Heureusement ou malheureusement, dans notre monde, la roue tourne et quelquefois plus vite qu’on ne le pense et de façon surprenante.
Dr Assami KOUANDA, vas-y en paix. Que ton âme repose en paix. Allah, qui paie toujours les dettes, fera le reste.