Le Haut-représentant du président du Faso, Moumina Chériff Sy, a décoré ce mardi 20 février au cimetière de Gounghin, le « Maestro » Idrissa Ouédraogo, décédé dimanche à 64 ans, des suites de maladies. Le réalisateur burkinabè a été distingué à la Dignité de Grand officier de l’Ordre national pour l’ensemble de ses œuvres qui ont permis au Burkina de se hisser au niveau du cinéma mondial.
L’Etat burkinabè à travers le Haut-représentant du chef de l’Etat a honoré le Maestro du cinéma burkinabè qui force l’admiration de tous et inspire les nouvelles générations.
Cette cérémonie de reconnaissance et de mérite a eu lieu en présence de plusieurs centaines de personnes dont des proches de M. Ouédraogo, des membres du gouvernement, représentants politiques et des hommes de culture, notamment des cinéastes (acteurs, comédiens, réalisateurs et producteurs, entre autres), et artistes musiciens qui sont venus faire leur adieu au baobab du cinéma africain.
C’est dans une atmosphère détendue et décrispée que la foule, sous les nombreux éloges à l’endroit du défunt, a, par des applaudissements bien nourris, témoigné sa gratitude à l’illustre disparu qui laisse dernière lui plein de projets, à en croire les professionnels du cinéma.
Distinction la plus élevée au Burkina Faso, l’Ordre national est un ordre honorifique qui récompense le mérite et les services éminents, civils ou militaires rendus à la nation.
Apprécié pour sa « disponibilité, sa générosité, sa franchise et sa passion » pour le cinéma, Idrissa Ouédraogo a, à son actif, une dizaine de long métrage, une vingtaine de court-métrage, trois films de séries télévisuelles, entre autres.
Par Mathias BAZIE