L’organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) dénonce « une atteinte aux droits fondamentaux » des populations relativement au déguerpissement à Kounkoufouanou, localité située à l’Est du Burkina Faso. C’était au cours d’une conférence de presse ce vendredi 7 juillet à Ouagadougou.
Les droits fondamentaux des habitants de Konkoufouanou ont été bafoués, estime l’ l’ORganisation démocratique de la Jeunesse. CEs populations ont été obligées de quitter le site sur lequel elles habitaient suite à la découverte de l’or sous le sol de leur village. N’ayant pas de site d’accueil, ces « sans domicile » ont dû repartir sur l’ancienne localité. Le 5 juillet dernier, ils ont été menacés par les forces de l’ordre : «Ils sont venus le 20 juin dernier à moto et avant-hier en cargo en passant de cour en cour pour sommer les populations de déguerpir parce que c’est le dernier avertissement», a expliqué le représentant de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) de la section de la région de l’Est, Blaise Tindano. Il déplore également le fait que les autorités en plus d’avoir refusé de se prononcer sur les raisons de ce déguerpissement, n’aient pas daigné proposer de sites d’accueil pour ces habitants.
Il a fait savoir que cette conférence de presse, c’est pour « donner l’information à l’opinion nationale et internationale et interpeller les dirigeants pour qu’elles se prononcent sur ce qu’elles prévoient de faire».
Tindano a aussi confié que le pouvoir actuel avait promis à la population de Kounkoufouanou pendant les campagnes électorales qu’il va trouver une solution dès qu’il sera aux affaires. Et d’ajouter : «Voilà qu’aujourd’hui, ayant la gestion du pouvoir, aucune réponse, aucune possibilité d’audience», a-t-il regretté précisant que l’ODJ compte entreprendre d’autres actions. Et du reste, « une lettre ouverte a été envoyée au Premier ministre pour qu’il situe sur la question».
Pour rappel, la population de Kounkoufouanou a été victime d’un déguerpissement en juin 2015, suite à la découverte d »un gisement d’or dans le sous-sol de leur localité.
Boureima DEMBELE