Des larmes de joie ce vendredi 12 avril 2024, à l’Université de l’Unité Africaine (UA). C’est arrivé à une étudiante qui a reçu une bourse d’études de 750 000 F CFA de la part des femmes de Sanlam Assurance Burkina Faso.
Elle s’appelle Kadidia Siboné. Elle est étudiante en Banque Finance et Assurance, 2ᵉ année de licence, à l’Université de l’Unité Africaine (UA) de Ouagadougou. Elle a été, le vendredi 12 avril 2024, bénéficiaire d’une bourse d’études d’une valeur de 750 000 F CFA. Une bourse octroyée par les femmes de Sanlam Assurance Burkina Faso.
Un prix qui n’a pas manqué de faire verser à l’heureuse du jour, des larmes de joie dans la salle Thomas Sankara de l’établissement supérieur privé où la qualité de l’éducation n’a pas de prix.
«Je n’ai pas de mots. Seulement un sentiment de joie», a dit Kadidia Siboné en versant des larmes. «Je suis tellement contente de voir que mes tatas et mamans ont reconnu mes efforts. Franchement, c’est une joie pour moi. Ça représente un grand geste», a humblement affirmé Mlle Siboné.
Pour les donatrices, cette action entre dans le cadre de leurs activités majeures de chaque année et s’inscrit en droite ligne de la célébration de la Journée internationale pour les droits des femmes.
«Nous sommes là pour encourager Kadidia Siboné et à travers elle toutes les femmes. L’heure n’est pas au discours, mais ce que nous voulons dire par notre venue ici, c’est que nous les femmes de Sanlam assurance Burkina Faso, nous avons coutume chaque année de faire des festivités dans le cadre du 8 mars, la Journée internationale des droits de la femme. Et chaque année, nous organisons ces festivités parce que c’est la journée de la femme. Mais cette année, nous avons créé un comité. Nous avons mené la réflexion. Nous sommes arrivées à la conclusion qu’au lieu de passer le temps dans les festivités il fallait encourager une fille, une sœur, une femme dans ses études». révélations de la Cheffe de département Comptabilité générale à Sanlam assurance Burkina et porte-parole des donatrices, Mme Patricia Bazié.
Une démarche que les premiers responsables de l’Université de l’Unité africaine, spécialisée dans les filières de formation en management ou en gestion, et qui forme la jeunesse non pas que pour les diplômes mais pour une vie réussie sur tous les plans, ont salué. C’est dans cette logique que le Directeur général de l’UA, Alioune Benga, a loué l’ «acte citoyen» et la «promotion de la junte féminine».
«En tout cas, c’est un grand plaisir pour nous. Surtout que ce sont des femmes. Chaque fois qu’on parle, on parle des hommes. Et ce qui est extraordinaire, le choix que vous avez porté sur la filière reflète la politique que vous êtes en train de défendre. (…) On connait le rôle et la place que la femme occupe dans notre société aujourd’hui. Il faut le dire, vous êtes l’épicentre du développement. (…) Dieu sait pourquoi il a créé la femme, car elle est à la fois maman, mère de famille et représentante de la société de façon globale». Des mots du DG de l’université de l’Unité africaine, Alioune Benga qui ont ému l’assistance par leur justesse.
«Le choix s’est porté sur l’UA parmi tant d’autres, parce que l’université s’est faite reconnaître par son sérieux. Nous avons de grands cadres aujourd’hui dans la société qui ont eu à faire leur parcours à l’IAM Ouaga, aujourd’hui UA. Cette université est parmi les établissements les plus estimés, les plus attractifs. Je me souviens que quand je voulais m’inscrire dans le passé, IAM était parmi mes établissements de choix», a témoigné la Cheffe comptable de Sanlam assurance, Patricia Bazié.
Quant à la lauréate, elle n’a eu que des mots de reconnaissance renouvelée à l’endroit de ses bienfaitrices et en a profité pour leur faire la promesse de maintenir le cap. «Je compte, une fois de plus, redoubler d’efforts et leur faire plaisir. Je leur promets encore plus d’effort afin d’être cette grande femme dont elles rêvent que je sois», a souligné, toujours en larmes, l’étudiante Kadidia Siboné.
En rappel, la cérémonie a connu la présence de personnalités dont la directrice de l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences économique et de gestion (UFR/SEG) de l’Université de l’Unité africaine.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
