Accueil Société Dialogue social au Burkina: L’ONSL réaffirme sa « pleine adhésion » au Haut conseil

Dialogue social au Burkina: L’ONSL réaffirme sa « pleine adhésion » au Haut conseil

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Paul Kaboré, secrétaire général de l'Organisation nationale des syndicats libres (ONSL)

L’Organisation nationale des Syndicats libres (ONSL) a réaffirmé ce mardi 23 janvier à Ouagadougou, face à la presse à la Bourse du Travail, sa « pleine adhésion » au Haut conseil du dialogue social, cinq jours après la sortie médiatique de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B), dirigée par Bassolma Bazié, qui récuse ce nouvel organe qui vise à aplanir la fronde sociale qui paralyse l’Administration publique selon le gouvernement.

L’ONSL « est rentrée de tête comme de pieds » dans le Haut conseil du dialogue social pour « trouver des solutions aux grèves» intempestives qui jouent négativement sur le développement économique et social, a affirmé son premier responsable Paul Kaboré, au sortir d’une rencontre avec une délégation de la force ouvrière de la France venue les appuyer dans cette initiative.

Pour lui, le nouvel instrument de dialogue peut arriver à « rapprocher » les acteurs sociaux qui pourront ensemble, à travers de sincères concertations, « trouver des solutions » aux multiples revendications des travailleurs de la Fonction publique, qui, somme toute légitimes, plombent le développement du Burkina, pays ayant connu de fin octobre 2014 à maintenant, plusieurs troubles socio-politiques notamment une insurrection populaire qui causé la mort d’une trentaine de personnes et fait d’énormes dégâts sur le plan financier et matériel.

Cette réaction intervient à la suite de la sortie médiatique le 18 janvier de la CGT-B pour indiquer que la «  multiplication des structures ne peut-être une solution au traitement des conflits sociaux ». Le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié, avait même affirmé que « le dialogue ne vaut que par la sincérité des acteurs » qui le prônent et le recherchent.

La CGT-B met aussi en doute la « crédibilité, le coût et le nombre pléthorique d’organisations » du Haut conseil du dialogue social qui est composé d’environ une soixantaine membres.

Par Mathias BAZIE