Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a été reçu le vendredi 16 septembre 2022 à la Maison Blanche par Joe Biden, malgré les divergences de point de vues, notamment, sur l’invasion russe de l’Ukraine, entre les deux hommes.
A travers cette invitation, la Maison Blanche et Pretoria veulent aller de l’avant dans leur relation bilatérale, malgré les divergences de vues récentes sur la guerre en Ukraine et la position de neutralité affichée par Pretoria. « Nous devons vraiment nous assurer que nous nous comprenons pleinement », a dit Joe Biden face au président sud-africain dans le Bureau ovale.
Le président sud-africain quant à lui a avancé que « les Etats-Unis sont un partenaire important » de son pays, évoquant les centaines d’entreprises américaines installées en Afrique du Sud.
Il a dit vouloir « étendre » ces relations économiques, et a déclaré que sa conversation avec le président américain porterait aussi sur « la stabilité et la sécurité internationale », en faisant référence aux attaques djihadistes au Mozambique, pays frontalier.
Les États-Unis ne cachent plus leur volonté de resserrer leurs liens avec l’Afrique, où l’influence grandissante de la Russie comme de la Chine les préoccupe. Et Washington n’a pas oublié que de nombreux pays africains avaient décidé début mars de ne pas apporter leurs voix à une résolution des Nations unies condamnant l’invasion de l’Ukraine.
Il faut souligner que Washington a annoncé l’organisation en décembre d’un grand sommet avec des dirigeants africains, notamment, l’Afrique du Sud, poids lourd économique qui occupe une place de choix dans cette offensive de charme.
A noter que Joe Biden ne s’est pas encore rendu sur le continent africain depuis son élection.
Par Wakat Séra