Le ministère burkinabè de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique a initié vendredi 9 juin à Ouagadougou, un atelier de lancement du processus d’actualisation de la monographie nationale sur la diversité biologique du Burkina.
« La rencontre a pour principal objectif de travailler sur la monographie de la diversité biologique du Burkina qui va nous permettre d’actualiser les informations dont nous disposions il y a une vingtaine d’années », a confié le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Sibidou Sina.
Le présent atelier qui réunis des experts, notamment, des professeurs d’université et un comité technique va accompagner le processus et chargé de suivre les choses, est « donc l’occasion de se remettre à jour » afin de « disposer d’outil nécessaire à la gestion de nos ressources », selon M. Sina pour qui « il est important que (le Burkina) puisse disposer d’éléments qui traduisent la réalité de (ses) ressources aujourd’hui ».
L’actualisation des données de la diversité biologique au Burkina « est impératif si nous voulons que la diversité biologique contribue de façon efficace au développement de notre pays », a soutenu le secrétaire général du ministère.
Pour le point focal du Burkina à la Convention sur la diversité biologique, Somanegré Nana, « la diversité biologique est le soubassement du développement (et que) tout y est centré ».
« L’intérêt (de l’actualisation des données), est que cela permet de les « conserver et les utiliser de façon durable », a précisé M. Nana, affirmant que « l’inventaire qui a été fait en 2014 prouve que 70% des industries reposent sur des éléments de la diversité biologique ».
« Plus on la conserve plus on la gère durablement mieux nous irons vers le développement durable », a-t-il poursuivi.
L’exercice consiste à « faire l’état des lieux de la diversité biologique au Burkina », notamment, savoir « le nombre d’espèces qu’il y a au niveau des bactéries, virus, mammifères, des oiseaux, des reptiles », selon M. Nana.
Les dernières données de la diversité biologique date de 1999. Selon les experts, la situation qui a été établi, est de nos jours dépassée car est incomplète du fait de l’évolution des inventaires.
Daouda ZONGO