Le Tribunal militaire réuni, le mercredi 12 octobre 2022, a opposé son refus à la demande de mise en liberté provisoire du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana. Poursuivi pour cinq chefs d’accusation dont l’atteinte à la sûreté de l’État et le blanchiment de capitaux, le lieutenant-colonel Zoungrana est en détention depuis janvier 2022.
Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana demeure en prison. Pour cause, sa demande de liberté provisoire a une nouvelle fois été refusée par le Tribunal militaire de Ouagadougou, qui s’est réuni le 12 octobre 2022 pour statuer sur la question.
Incarcéré depuis janvier 2022 pour cinq chefs d’accusation dont l’atteinte à la sûreté de l’État et le blanchiment de capitaux, il a, dans un premier temps, bénéficié de la liberté provisoire pour les faits d’atteinte à la sûreté de l’État. Mais il est toujours détenu pour les faits de blanchiments de capitaux pour lesquels il est aussi poursuivi.
La chambre de contrôle du Tribunal militaire avait confirmé l’ordonnance de refus de mise en liberté provisoire du juge d’instruction à lui accordée, évoquant entre autres, la sécurité personnelle du Lieutenant-colonel Zoungrana et le risque de subornation de témoins.
Face à ce refus, les avocats du mis en cause ont saisi la Cour de cassation burkinabè pour statuer sur la demande de totale liberté provisoire non accordée à leur client.
Ce procès en cassation s’est ouvert le 22 septembre dernier et renvoyé au 27 octobre 2022 pour le délibéré.
Des manifestants avaient sonné la mobilisation dans la matinée de ce mercredi pour réclamer la liberté totale pour le lieutenant-colonel Zoungrana.
Par Wakat Séra