La directrice générale de ECOBANK Burkina, Cécile Noellie Tiendrébéogo, a procédé, le jeudi 13 mars 2025 à Ouagadougou, au lancement de la nouvelle version du programme «ELLEVER» visant à porter l’initiative de l’autonomisation économique des femmes à travers l’inclusion financière de la banque panafricaine.
Les responsables d’Ecobank Burkina ont convié, le jeudi 13 mars 2025, dans un hôtel haut de la place, des femmes triées sur le volet, pour leur présenter une initiative révolutionnaire qu’est la nouvelle version de son programme «ELLEVER». Durant près de trois heures d’horloge, ce sont des dizaines de femmes visionnaires, des entrepreneures audacieuses, des professionnelles déterminées, mais aussi des hommes, dirigeants des structures portant la cause féminine, qui en ont appris davantage sur «ELLEVER 2.0», notamment les avantages qu’offre ce nouveau programme «révolutionnaire» de financement des femmes, lancé par la banque panafricaine,
La directrice générale d’ECOBANK Burkina, Cécile Tiendrébéogo
«ELLEVER» pour élever les femmes
C’est en 2021, qu’Ecobank Burkina a lancé «ELLEVER», un programme d’accompagnement des femmes. Cet instrument d’une grande importance pour l’épanouissement de la gent féminine est composé de deux volets, l’un portant sur la formation, vu le besoin, et sur le financement. «Aujourd’hui, nous avons effectivement procédé au lancement d’ELLEVER par Ecobank, mais dans sa nouvelle version. Et c’est pour ça que nous l’avons appelée ELLEVER 2.0», a affirmé la directrice générale d’Ecobank Burkina, Cecile Noellie Tiendrebeogo. La première femme DG de banque au Burkina, a ajouté que cette nouvelle formule de «ELLEVER» tient compte des résultats encourageants que la banque a eus, au cours de la première phase ayant concerné la grande distribution, la restauration, la distribution, l’habillement, les produits cosmétiques, la mode, le commerce, l’alimentaire, l’enseignement, la santé, les cliniques et des pharmacies.
«Ecobank est un acteur bancaire, c’est vrai. Mais au-delà d’être un acteur bancaire, Ecobank est une banque citoyenne. Et nous sommes réellement engagés à porter l’autonomisation économique des femmes, rendre réalité visible, l’inclusion financière. Et c’est cet engagement qui continue de se concrétiser par le lancement, aujourd’hui, d’ELLEVER dans sa version 2.0». Foi d’une DG qui sait porter le pantalon pour mener le combat du bonheur non seulement de la femme burkinabè, mais des clients de l’institution qu’elle dirige avec brio au pays des Hommes intègres. Ce programme connaîtra un accompagnement en termes de «formation, de financement, mais également de mentorat et de mise en place d’un réseau d’entrepreneures, cadre au sein duquel les femmes pourront partager leurs expériences, se mettre en réseau et même se créer des opportunités d’affaires».
Selon les chiffres de la Directrice générale d’Ecobank Burkina, la première version d’ELLEVER qui a été exécutée en trois ans, a mobilisé «15 milliards FCFA» accordés à des femmes entrepreneurs. Mais, ELLEVER «n’a pas de limite en termes de montant puisque nous avons accompagné les bénéficiaires par des petits financements, 1 200 000 FCFA, mais, nous avons accompagné également des montants importants allant jusqu’à 600 millions de francs CFA. Donc c’est dans la dynamique d’être un levier, un accélérateur de l’inclusion économique (et) de l’inclusion financière des femmes en particulier que nous sommes», a relevé Mme Tiendrebeogo.

Des conditions réétudiées pour une prise en compte des femmes du secteur informel
La première responsable de la banque panafricaine au Burkina n’a pas manqué de rassurer le public sur les souplesses du nouveau programme par rapport à la première version. Elle a d’abord fait le constat que, de nos jours, l’un des freins à l’accès au financement des femmes, ce sont les questions de garantie. «Quand on parle de souplesse et d’accessibilité de financement dans le cadre du programme ELLEVER, c’est dire que véritablement, nous avons assoupli ces conditions. Nous n’allons pas systématiquement imposer une garantie financière, nous n’allons pas recueillir une couverture à 100% de l’engagement. Aujourd’hui, nous sommes à des niveaux de couverture d’à peine 25%, sinon parfois rien, en fonction de la pertinence du projet, en fonction de la pertinence de l’activité qui nous est soumise à financement», a affirmé Cécile Noellie Tiendrébéogo.
Quand la banque panafricaine évoque des conditions accessibles, «c’est vraiment 0% de garantie ou un taux maximum de 50% de garantie, en fonction du projet que nous finançons», a précisé la DG, notant qu’ELLEVER est vraiment un «programme personnalisé» en fonction de la promotrice que la banque a en face d’elle, en fonction de son business-plan et de la pertinence de son activité. «Nous ouvrons grandement les portes pour un accompagnement pertinent, et être un levier de choix pour le développement de l’activité au lieu d’être un frein en instaurant une querelle d’exigence de garantie», a insisté la directrice générale de Ecobank Burkina.
Ecobank, une banque de proximité
Le groupe Ecobank donne, une fois de plus, la preuve de son engagement auprès des populations des pays dans lesquels il est implanté en Afrique. Il s’érige en tremplin véritable vers l’inclusion financière et l’autonomisation économique des femmes. ELLEVER a donc été conçu pour répondre aux besoins spécifiques des femmes. C’est dans cette logique que les responsables de la banque panafricaine invitent les femmes entrepreneures à venir à Ecobank Burkina. Elles trouveront pour s’informer, des équipes commerciales disponibles dans toutes les agences de la société.

«Dans toutes nos agences, le programme ELLEVER est disponible. Venez pousser la porte d’Ecobank, mais également pousser la porte de vos prochains succès», a conclu Cécile Tiendrébéogo.
Des témoignages inspirants
Des bénéficiaires, de divers profils, ont mis à profit cette rencontre pour faire des témoignages poignants en guise de remerciement à la banque qui les a comprises, les a épaulées et les accompagnées. Véronique Tassembédo/Yaguibou, une promotrice d’une agence d’événementiel:

«J’ai bénéficié du premier prêt ELLEVER en 2023. Tout s’est bien passé. La banque a eu confiance et m’a encore octroyé un prêt sur demande en 2024, une année après. Donc, grâce à ce prêt, j’ai pu vraiment renforcer mes activités dans les différents domaines de mon entreprise». Et de rassurer celles qui pourraient être encore hésitantes, sur la souplesse des conditions d’accessibilité des crédits de la banque et du faible taux d’intérêt.
Les participantes et participants ont, alors, échangé sans langue de bois avec les dirigeants du programme pour lever toutes les zones d’ombre ou tout ce qui peut constituer des blocages entre la banque panafricaine et sa clientèle.
Les représentants des ministères du Commerce et de la Solidarité nationale, ont, quant à eux, félicité et encouragé Ecobank Burkina pour son initiative citoyenne qui touche un segment sensible de la société.
Par Bernard Bougoum