La Banque mondiale a organisé, ce jeudi 27 juin 2024, à Ouagadougou, une cérémonie de dissémination des résultats sur la situation économique du Burkina Faso, notamment une « note sur la situation économique (…) Édition d’avril 2024 », un « mémorandum économique pays » et un « rapport sur le changement climatique et le développement au Sahel ». Selon l’institution financière mondiale, le Burkina Faso a connu une croissance économique « modeste de 3,2 en 2023 ». L’évènement a eu pour témoins privilégiés, le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina, Hamoud Abdel Wedoud Kamil et Saïdou Diallo, Conseiller technique, représentant le ministre burkinabè de l’Economie, des Finances et de la prospective.
Les rapports rendus publics par les experts de la Banque mondiale, ce 27 juin 2024, portent sur la situation économique et les « contraintes imposées par les changements climatiques au développement de la région ».
Le premier document, à savoir la « Note sur la situation économique du Burkina Faso » analyse « les perspectives économiques à court et moyen termes » tout en mettant « en évidence les tendances économiques récentes ». Selon ce rapport de l’édition avril 2024 intitulé « Maintenir l’élan de la réforme de l’assistance sociale », le pays a affiché une « croissance » économique de « 3,2% en 2023, soutenue essentiellement par le secteur des services », a indiqué le représentant résident de la Banque mondiale Hamoud Kamil.
Le rapport notamment, le « mémorandum économique pays pour le Burkina Faso », quant à lui, analyse « d’une part les évolutions économiques au cours des décennies passées avec un focus sur les sources et obstacles à la croissance », a souligné M. Kamil.
A l’en croire, « la croissance économique rapide du Burkina Faso au cours des dernières décennies n’a pas suffi à assurer une transformation structurelle de son économie, ni à sortir la population de la pauvreté ». A cet effet, le mémorandum économique suggère des « réformes profondes » pour « s’attaquer aux facteurs de la faible productivité », gage d’une « transformation structurelle décisive ».
Le « rapport sur le changement climatique et le développement révèle que « d’ici 2050, le changement climatique pourrait faire perdre au Burkina Faso 7% de son PIB (Produit intérieur brut) annuel si aucune mesure d’adaptation n’est entreprise », a déclaré Hamoud Kamil.
Le Conseiller technique, représentant du ministre de l’Economie et des Finances du Burkina Faso, Saïdou Diallo, s’est réjoui des résultats des rapports de la Banque mondiale et a assuré d’un « appui constant » de l’exécutif burkinabè sur « les différents secteurs ».
« Le gouvernement va appuyer sur les différents leviers qui sont traités sur ces rapports, notamment les différents secteurs, primaire, secondaire et tertiaire. (Ils) auront un appui constant du gouvernement, en termes de financement, mais aussi en termes d’orientation stratégiqu », a-t-il dit.
La Banque mondiale, à travers son représentant résident, Hamoud Kamil, a réitéré son engagement à « accompagner davantage le gouvernement du Burkina Faso dans l’objectif de renforcer la résilience des populations ».
Par Wakat séra