Des démembrements de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont prêté serment, ce 9 octobre 2019 au Tribunal de Grande instance de Ouagadougou. Ils sont plus de 120 membres relevant du Kadiogo, du Bazéga et Ganzourgou.
Face à des magistrats, plus de 220 personnes ont prêté serment. Par cet acte, ils sont désormais investis de la compétence d’agir au compte et au nom de l’institution dirigée par Newton Ahmed Barry, pour les consultations électorales à venir.
Léopold Kaboré, après avoir prêté serment explique que lui et ses collègues représentent « les démembrements de la commission électorale nationale indépendante au niveau provincial, communal et des arrondissements ». Il a confié qu’ils ont « compris ce que la loi prévoit, et les dispositions dictées pour préparer au mieux les élections de 2020 et les autres scrutins qui pourraient être convoqués ».
A l’en croire, « au regard du contexte sécuritaire, nous avons reçu beaucoup de conseils et de recommandations afin de bien faire notre travail sur le terrain ».
Il a également expliqué qu’ils sont « la représentation de la CENI à la base et nous agirons à son nom, en fonction des instructions qui nous seront données. C’est dire que nous sommes le bras opérationnel sur le terrain ».
La Vice-présidente de la CENI, Delphine Barry/Traoré, a fait savoir que par cet acte, « nous travaillons sur la matière électorale ». Elle précise que « la CENI met en place des démembrements et ensuite il faut qu’ils prêtent serment. C’est ainsi parce qu’il leur sera confié des activités à l’image de la CENI mère. Au niveau de la CENI mère tous les commissaires prêtent serment, il est normal donc que les démembrements fassent pareil avant d’entrer en fonction ».
Pour elle, « les fonctions à eux consignées sont consignées dans des documents, avec des directives » qui permettent aux démembrements ayant prêté serment, de travailler « dans une certaine transparence et une collégialité dans le sens d’apporter un plus dans le sens de la recherche de la paix dans notre pays ». Pour ce faire, elle suggère que le serment « serve de repère ».
Par Boureima DEMBELE