Le Burkina Faso a perdu le titre de leader du groupe I, après avoir concédé, ce mardi 16 octobre 2018, un nul (0-0) face aux Zèbres du Botswana à Francistown. Cette neutralisation des Etalons par les Botswanais, profite à la Mauritanie qui a battu l’Angola, ce même jour (1-0), dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se joueront en 2019 au Cameroun.
Avec ces scores de la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2019, la Mauritanie occupe ainsi la première place du groupe I avec 9 points, suivi du Burkina avec 7 points, l’Angola étant troisième avec 6 points et le Botswana fermant la marche avec 1 point. L’attaquant burkinabè, Banou Diawara sorti en cours de jeu sur blessure et a même été transporté à l’hôpital pour des soins complémentaires en vue de déterminer le niveau de gravité ou non de sa blessure.Les prochaines rencontres, soit la cinquième journée, se joueront le 16 novembre 2018 et mettront en opposition le Burkina à l’Angola et la Mauritanie au Bostwana dans ce groupe 1.
Toutefois, le Burkina Faso, malgré la déception de ses nombreux supporters qui étaient persuadés que les Etalons mettraient une fois de plus des coups de sabots aux Zèbres, comme il y a quelques jours à Ouagadougou, n’a pas été le seul favori à déchanter. En dehors du Cameroun, pays organisateur, le Madagascar, invité surprise, le Sénégal, l’Egypte et la Tunisie qui ont déjà composté leurs tickets pour Yaoundé, des équipes comme la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Mali, l’Afrique du sud et la Guinée, pour ne citer que ces pays dits nations de football qui n’ont pas pu s’imposer, se contentant de nuls, respectivement face au Zimbabwe, la Centrafrique, les Comores, le Burundi, les Seychelles et le Rwanda. L’Algérie a même mordu la poussière (0-1) face aux modestes Ecureuils du Bénin réduits à dix, dès les premières minutes de la seconde période suite à l’expulsion de leur capitaine et métronome Stéphane Sessègnon sur protestation de décision arbitrale.
En attendant les prochaines qualifications et les surprises des deux prochaines et dernières journées, c’est clair que le foot africain connaît un nivellement par le bas et que le ballon est rond pour toutes les équipes.
Par Wakat Séra
